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du 13 au 15 mars 2014 (semaine 11)
 

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15 mars 2014 - Turquie
POUR LA RECONNAISSANCE JURIDIQUE DE LA COMMUNAUTÉ CATHOLIQUE LATINE

Le président de la Conférence Episcopale de Turquie, Mgr. Ruggero Franceschini, a transmis cette demande de la communauté latine catholique en Turquie, à la commission d’entente de la Nouvelle Constitution.

En tant que Vicaire apostolique d’Anatolie,
il a demandé la reconnaissance du statut juridique de leur communauté en Turquie et la restitution d’environ 200 biens leur appartenant dans ce pays, mais confisqués, d’après la déclaration de 1913.

Mgr. Ruggero Franceschini, accompagné des autres communautés catholiques (arméniennes, syriaques, chaldéennes) a indiqué aux autorités turques que l'Eglise latine catholique a existé sur ces terres depuis l’époque byzantine et bien avant la création de la République Turque.

La conquête de la ville d’Istanbul par le sultan Fatih Mehmet a été la fin de l’Empire Byzantin et le commencement d’une nouvelle période en 1453. On sait que les clés de la porte de la ville d’Istanbul ont été données au sultan Fatih Mehmet par les chrétiens de cette ville où la communauté catholique latine était formée surtout de Gênois.

Le firman du sultan Mehmet en 1453 a été, depuis 400 ans, la base juridique de la liberté des minorités religieuses dans ce pays, y compris la communauté latine catholique. Mais celle-ci n’a pas été reconnue légalement par l’Empire Ottoman, (bien qu’elle fût pareille aux autres minorités religieuses), du fait que le patriarcat des autres minorités religieuses était local, tandis que l’Eglise catholique latine était universelle, dirigée par le Vatican, à l’étranger.

La communauté latine catholique en Turquie ne demande pas de concession, elle demande uniquement la reconnaissance de son statut officiel par l’Etat.

Ainsi, on pourrait régler plus facilement le problème du droit de propriété des biens appartenant à
cette communauté. Elle demande la restitution de leurs biens confisqués par la direction générale des fondations turques ou passées au trésor de l’Etat, l’inscription de tous les biens de la déclaration de 1913 au nom de leur communauté et l’indemnisation de plus de 200 biens, selon un montant accordé par les deux parties.

Le Vicaire Patriarcal de l’Eglise Syriaque Catholique, a répété les mêmes demandes que Mgr. Fran
ceschini, espérant que l’établissement de la Nouvelle Constitution, "protègera davantage les droits des minorités, comme une mère."

La communauté catholique ne veut pas plus que ce que veut un citoyen turc. « En tant que membre de la communauté syriaque araméenne dont l’histoire date de 500 ans sur ces terres, je demande la même justice
.» (source : eurocathinfo)

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