Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 16 au 19 mars 2014 (semaine 11)
 

-
19 mars 2014 - Sri Lanka- Tamouls
LES CATHOLIQUES TAMOULS ADRESSENT UNE REQUÊTE A L'ONU

Les
prêtres et religieux catholiques tamouls du Sri Lanka demandent à l’ONU une enquête à propos des violations des droits fondamentaux et humanitaires au cours de la guerre civile et qui se poursuivent encore aujourd’hui .

Ainsi Mgr Rayappu Joseph, évêque de Mannar, connu comme « le Romero du Sri Lanka », a fait l’objet de pressions et de menaces de mort.

« Près de cinq ans après la fin de la guerre, nous n’avons vu aucune vérité et aucune justice émerger des mécanismes nationaux » indique le texte adressé à l'ONU, remarquant que « la partie de la population d’ethnie tamoule demeure discriminée et touchée.

« Des disparitions, des abus sexuels, des arrestations, des détentions et des tortures sur la base de la loi anti-terrorisme, des restrictions à la liberté de réunion, d’expression, d’association et de mouvement ont encore lieu aujourd’hui » dénoncent les religieux. « Les morts et les disparus ne peuvent être commémorés collectivement. Ceux qui critiquent les politiques et les pratiques du gouvernement et les défenseurs des droits fondamentaux sont qualifiés de partisans du terrorisme ou de traîtres »

Des centres militaires accaparent la terre des tamouls alors que des projets de développement et une colonisation organisée de la part de cingalais se poursuit à un rythme élevé dans le nord et dans l’est de l’île, où les tamouls représentent historiquement la majorité de la population ».

Le clergé signataire dénonce également « l’imposition de la langue cingalaise et de la religion bouddhiste dans le nord et dans l’est. C’est pourquoi il est urgent que la communauté internationale, par l’intermédiaire des Nations unies, trouve des formes concrètes d’assistance à la population tamoule. Il est donc demandé à l’ONU d’enquêter sur les accusations de violations des droits internationaux fondamentaux et du droit humanitaire durant la guerre.

L' ONU, doit prévoir des programmes de protection au profit des victimes et des témoins, et doit de garantir aux experts un accès illimité à l’ensemble des lieux comme aux personnes et aux documents. (source : Fides)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil