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22 mars 2014 - France
AU SACRE-COEUR DE MONTMARTRE

Des tags anarchistes ont été découverts le mercredi 19 mars à l’entrée de la basilique du Sacré-Coeur, à Paris. Sur les portes de l’édifice, il a notamment été écrit à la bombe rouge « Ni Dieu, ni maître, ni Etat ».

Un « Burn me » — « Brûle moi » en anglais — a également été peint sur une colonne. Sur le marbre du parvis, toutes sortes de message ont été laissés : « A bas toute autorité », « Feu aux chapelles » ou encore « Fuck Tourism ».

On pouvait également y lire «1871, vive la Commune». Cette inscription qui faisait référence à l'anniversaire du soulèvement de la Commune de Paris, le 18 mars 1871, car la basilique a été bâtie à l'issue de la répression dans le sang de la Commune de Paris par les troupes envoyées par le gouvernement d'Adolphe Thiers.

Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, a condamné ce vandalisme « avec la plus grande fermeté » sur l'un des sites culturels les plus fréquentés de la capitale avec 10 millions de visiteurs par an.

« Ces dégradations, qui ne sont pas les premières, sont inacceptables », a estimé l’élu dans un communiqué. Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a dit elle aussi condamner «la profanation de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre qui a eu lieu cette nuit» dans un communiqué.

D'autres élus comme Pierre-Yves Bournazel, candidat UMP dans le XVIIIe arrondissement, ont aussi réagi via leur compte Twitter officiel. (source : AFP)

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