Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 26 au 29 mars 2014 (semaine 13)
 

-
29 mars 2014 - Chine
LE MONUMENT DU MILLÉNAIRE ET MATTEO RICCI


Les relations interculturelles entre l’Occident et la Chine s'inscrivent à l’école de Matteo Ricci car la Chine communiste a inscrit le jésuite sur l’immense fresque du « Monument du Millénium » érigé à Pékin pour le passage au XXIème siècle.

Outre Marco Polo, représenté à la cour de Kubilaï Khan, le jésuite missionnaire italien, Li Matou de son nom chinois, est le seul étranger à figurer sur cette fresque parmi les personnalités culturelles de la dynastie Ming, aisément identifiable avec un télescope à la main et un astrolabe à ses pieds.

Matteo Ricci est en effet l'un des liens qui permettent cette relation entre la Chine contemporaine et l'avenir de l'Église.

Un colloque international s’est tenu à l’Unesco en 2010 pour étudier comment s’est déroulée, à l’époque de Matteo Ricci, cette rencontre entre le monde européen de la Renaissance et le monde chinois de la dynastie des Ming (les actes du colloque ont été publiés sous le titre : "La Chine des Ming et de Matteo Ricci (1552-1610) : le premier dialogue des savoirs avec l’Europe" (Cerf, Paris, janvier 2013).

Il a mis en valeur les conséquences de cette rencontre entre l’Europe et la Chine, grâce à l'analyse pertinente de l’héritage de l’action du missionnaire jésuite pour notre époque contemporaine. Son auteur est l’universitaire allemand Michael Lackner, professeur à la Faculté des langues et cultures orientales de l’Université d’Erlangen-Nuremberg.

Vous pouvez en prendre connaissance, traduit en français par la rédaction d’Eglises d’Asie, auprès des Missions Étrangères de Paris. Ce texte est paru dans "Religions & Christianity in Today’s China" (2012). (source : Mepasie)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil