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du 27 au 29 mars 2014 (semaine 13)
 

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29 mars 2014 -
OBAMA PARLE DE SA VISITE AU PAPE

Dès son arrivée, le président Obama avait dit sa joie de rencontrer le pape : "Comment allez-vous ? C’est merveilleux de vous rencontrer”. Et il a ajouté: “C’est un grand honneur : je suis un grand admirateur.." Merci beaucoup de cette rencontre”.

Deux interprètes ont facilité l’échange privé de 50 minutes, Mgr Mark Miles pour le pape et Mme Alessandra Donatti, de l’ambassade des Etats-Unis. Le pape s’est exprimé en espagnol.

Lors de sa conférence de presse, à la Villa Madama, le président a aussi dit de l'entretien avec le pape: "J'ai été très ému par sa compassion, par son message d'inclusion. Je suis très reconnaissant d'avoir pu parler avec lui des responsabilités que nous partageons, de nous occuper des plus pauvres, des exclus, des laissés-pour-compte.

" J'ai été profondément bouleversé par ce qu'a dit le Pape sur le fait que nous tous nous avons une perpective morale sur les problèmes mondiaux et que nous ne devons pas penser à nos intérêts."

Il a souligné que la plus grande partie de l'entretien a porté sur les inquiétudes du pape devant "les défis qui se présentent dans les conflits en cours au Moyen Orient, pour lequel le pape a un fort intérêt, en Lybie, au Liban, en Syrie, là où il y a une persécution des chrétiens". Il a dit au Pape: "Nous devons protéger les minorités religieuses dans le monde entier".

Ils ont aussi parlé de l'Amérique latine, "où certains Etats ont fait des progrès, d'autre moins". Il a confirmé qu’il engagerait le dialogue avec les catholiques. « Je promets de continuer le dialogue avec la Conférence des évêques des Etats-Unis, pour que chacun puisse avoir une assurance en ce qui concerne la liberté de conscience qui est actuellement très discutée aux Etats-Unis, à cause des arrêtés d’exécution de la réforme de l’assurance sociale. Ce projet cher au président Obama a été voté en 2010, mais ses décrets d’application posent les catholiques devant un problème de conscience.

Le thème principal a été celui de "l'empathie, c'est-à dire se mettre à la place de ceux qui ont moins de possibilités" et le président d'ajouter: "Ma foi chrétienne me porte à croire que je dois traiter l'autre comme je voudrais être traité".

Ce qui semble avoir joué un rôle primordial, c’est le côté humain, spirituel. Dans une interview au "Corriera della Serra" le président américain a souligné « l’engagement du pape pour la justice sociale et son message d’amour et de compassion, spécialement envers les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables », ajoutant dans une conférence de presse commune avec le Président du Conseil italien, Matteo Renzi « J'ai été très ému par ses considérations sur l'importance pour tous d'aborder les problèmes du monde selon une perspective morale, pas simplement en pensant selon notre propre intérêt étroit ».

Autre point d’admiration du Président américain envers le pape François : sa compassion. Il a ajouté qu’ils sont tombés d’accord pour souligner la nécessité en politique de « l'empathie, la capacité à se mettre à la place de l'autre même quand il ne parle pas comme nous, qu'il n'a pas le même aspect, ne partage pas notre philosophie de vie ».

« Ma foi chrétienne me mène à croire que je dois traiter le prochain comme je veux être traité », a expliqué Obama.

Le cadeau que Barack Obama a apporté était inhabituel, mais de grande signification : des graines de fruits et de légumes cultivés par Michelle Obama à la Maison Blanche pour « honorer l’engagement du pape qui sème des graines de paix pour les prochaines générations ». (source : News.va et AFP)


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