Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 29 mars au 2 avril 2014 (semaine 14)
 

-
2 avril 2014 - Paraguay
L'ÉGLISE SOUTIENT LE DROIT DES TRAVAILLEURS

L’Eglise catholique du Paraguay a toujours défendu le droit des travailleurs à manifester publiquement leurs revendications. « Nous devons reconnaître les requêtes des citoyens. Le désir d’une vie meilleure dans de larges secteurs de notre société."

C'est ce qu'explique un communiqué de la Conférence Episcopale." Nos concitoyens vivent une profonde injustice qui réclame solidarité et justice sociale. Ces exigences des citoyens, cependant, devraient être faites dans le cadre du dialogue et du consensus, surtout en prenant comme horizon l’objectif du bien commun de la nation paraguayenne, dans le dessin d’amour de Dieu pour ses fils ».

« Le droit à la grève est garanti par la loi » rappellent encore les évêques, qui ensuite citent la « Evangelii Gaudium » du Pape François : « Si l’ordre juste de la société et de l’Etat s'avère le travail principal de la politique, l’Eglise ne peut ni ne doit rester en dehors de la lutte pour la justice. Tous les chrétiens, même les Pasteurs, sont appelés à se préoccuper de la construction d’un monde meilleur ».

Mgr Mario Melanio Medina Salinas, évêque de San Juan Bautista de las Misiones, soutient qu’il est nécessaire de manifester, parce que le peuple vit dans la misère: « si le Paraguay est admiré pour sa macro-économie, la pauvreté et la misère sont en augmentation ». (Fides)

Après la grève générale du 26 mars qui malgré les prévisions de violences s’est déroulée de manière pacifique, le président du Paraguay, Horacio Cartes, a donné l’ordre d’écouter les syndicats.

Des milliers de paysans, d’ouvriers et de travailleurs avaient manifesté dans les principales villes du pays, en protestant contre l’augmentation des prix des billets des transports publics, des produits de première nécessité et de tous les services d’Etat. Les syndicats ont réussi à s’unifier, après 20 ans, pour demander au gouvernement une augmentation de 25 % du salaire minimum pour tous les travailleurs du pays. (source : Fides)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil