Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 6 au 9 avril 2014 (semaine 15)
 

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9 avril 2014
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ENVISAGER L'AVENIR AVEC CRÉATIVITÉ

Le Pape a reçu les enseignants et étudiants de l'Université pontificale Grégorienne, de l'Institut pontifical biblique et de l'Institut pontifical oriental, confiés aux Jésuites pour affronter le présent et envisager l'avenir avec créativité".

A Rome, on trouve "les racines de la foi, la mémoire des apôtres et des martyrs, mais aussi le présent de l'Eglise, le cheminement de cette Eglise qui préside à la charité, qui sert l'unité et l'universalité. Tout ceci n'a rien d'évident, et il faut le vivre" au niveau institutionnel comme personnel.

Les étudiants qui viennent à Rome "y apportent la diversité de leurs Eglises et de leurs cultures... C'est une excellente occasion de faire grandir la foi tout en s'ouvrant aux horizons de la catholicité, où le dialogue entre centre et périphérie...revêt une forme évangélique et répond à la logique d'un Dieu qui va du centre à la périphérie et vice versa".

Dans les études, le rapport entre travail intellectuel et vie spirituelle est important. "Un des enjeux actuels est de transmettre le savoir et d'offrir une clef de lecture de la vie et non une accumulation de données sans liens entre elles.

Une véritable herméneutique évangélique est nécessaire à la compréhension de la vie, du monde et de l'humanité. Il est besoin pour cela d'une atmosphère spirituelle dans la recherche de la vérité, fondée tant sur la foi que sur la raison. La philosophie et la théologie permettent l'acquisition des connaissances qui structurent et renforcent l'intelligence, qui éclairent aussi la volonté.

Mais ceci n'est fécond que si l'on prie. Le théologien qui se complaît dans une pensée qu'il croit complète est un médiocre. Comme le bon philosophe le bon théologien qui a une pensée ouverte et donc incomplète, ouverte à Dieu et à la vérité, toujours en mouvement... Mais alors un théologien qui ne prie pas et ne se tourne pas vers Dieu tombe dans le narcissisme le plus lamentable. C'est là une maladie ecclésiastique. Le narcissisme des théologiens et des penseurs est très dangereux".

Recherche et études doivent être intégrés dans la vie personnelle et communautaire, à l'engagement missionnaire, à la charité fraternelle, au service des pauvres, à la cure des âmes et au rapport avec le Seigneur. Ces institutions ecclésiastiques ne doivent pas être des usines à théologiens et philosophes, mais des communautés de croissance à l'instar d'une famille.

Dans la famille universitaire" on doit aussi "créer un climat d'humanité et de sagesse en mesure de faire des étudiants des bâtisseurs d'humanité", des dispensateurs de vérité, de beauté et de bonté.

Car là où ces valeurs manquent, le groupe de travail se limite à l'intellectuel. et des intellectuels remplis de formalisme. Le contact quotidien et respectueux avec l'effort et le témoignage des personnes qui travaillent dans ces universités doit offrir aux étudiants le volet de réalisme nécessaire pour que le savoir soit une science humaine marquée par l'amour de Dieu et l'Esprit-Saint et non par une science de laboratoire". (source : VIS)


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