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du 14 au 19 avril 2014 (semaine 16)
 

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19 avril 2014 -
LE MAÎTRE DES CÉLÉBRATIONS PONTIFICALES

Le pape François a confirmé dans ses fonctions Mgr Guido Marini, qui avait été nommé maître des célébrations pontificales en octobre 2007 par Benoît XVI. Un homme d'une grande humilité, d'une grande délicatesse, trop méconnu.

C'est lui qui , avec un geste sans prétention avait fermé la Porte du Conclave, lui qui, était proche du Pape François au moment de la première bénédiction du successeur de Benoît XVI.

Il paraissait lointain dans la rigueur des formes classiques de la liturgie appréciées par Benoît XVI, comme par François et Mgr Marini lui-même, avait été surpris, dans les premiers temps, par les nouveautés introduites par le pape François.

Mais sa proximité spirituelle avec l'un comme l'autre venait de sa conviction d'être au servive de Peuple de Dieu. Sur la plage de Rio, comme sur la place Saint Pierre, il pouvait sembler lointain dans la raideur de la Liturgie , alors que le Pape et le peuple fidèle offraient exclusivement à Dieu seul, leur joie et leur foi enthousisaste ou méditative

Certains ne voient en lui qu'un "metteur en scène" dont chaque geste doit être réussi. Benoît XVI comme le Pape François se sont sentis proches de lui, Guido Marini, car la responsabilité du cérémoniaire n'est pas de réussir "un ballet", mais d'aider la Pape dans sa prière personnelle, dans le coeur à cœur avec Dieu vécu devant et avec ces foules dans un espace, dans un lieu et dans un temps précis, réservé à Dieu, où la communauté des croyants célèbre l’Amour de Dieu, qui se manifestait pour elle à travers la vie du Christ.

En le confirmant dans cette fonction de cérémoniaire, le Pape lui reconnait d'être proche de lui pour l'aider humblement et discrètement à vivre une liurgie qui soit Expérience de Dieu, une expérience de beauté qui révèle le mystère divin et non pas une froide répétition d'un ritualisme qui produit l’ennui ou coupe le dynamisme des cérémonies de leur fin véritable. Le cérémonaire doit savoir s'effacer et laisser la place à toute la Divine liturgie.

Le Pape a reconnu que Mario Marini savait la traduire par son étonnante discrétion. (source : FPIC)

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