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19 avril 2014 -France
DES RUMEURS A MESURER ET A NUANCER

Le lycée Gerson, établissement catholique sous contrat avec l'État, dans le 16ème arrondissement inquiète plusieurs parents et professeurs, selon un journaliste d'Europe 1, pour desdérives intégristes lors des cours d'enseignement religieux.

Au coeur de la polémique, plusieurs interventions de l'Association anti-avortement Alliance Vita qui aurait tenu des propos très violent concernant l'IVG dans les classes.

Interviewée par Europe 1, Laurie (prénom d'emprunt) élève de terminale à Gerson, raconte que l'association leurs aurait expliqué « qu'une fille qui prend la pilule du lendemain, ne sait pas s'il y a fécondation, donc on est "semi-meurtrière". En revanche, une fille qui avorte, c'est un "homicide volontaire" ».

Elle est choquée de « se faire traiter de meurtrière comme ça ». Ce cours est devenu le sujet central des conversations en récréation « au point que des professeurs ont été au courant, et nous ont demandé si on allait bien. Ils s'inquiétaient pour nous ».

Europe 1 rapporte le témoignage d'une des membres du corps professoral. Elle accuse l'établissement d'être sous la coupe de l'Opus Dei. Sous couvert d'anonymat, elle a affirmé que la responsable de ce cycle et une de ses collègues en font partie. Pour elle, « nous ne sommes plus dans l'offre d'une spiritualité mais dans l'imposition d'une vision des plus obscurantistes de notre société ».

Mais tout ceci est à corroborer. (source : AFP)

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