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du 14 au 19 avril 2014 (semaine 16)
 

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19 avril 2014 - Syrie

ÉGLISES DÉVASTÉES ET ICÔNES PROFANÉES

Après la reconquête de Maalula, à 55 km de Damas, par l’armée syrienne, les images des agences de presse montrent la dévastation systématiques des lieux de culte chrétiens au cours des quatre mois de l'occupation par les rebelles.

En particulier, de graves dommages ont été subis par le sanctuaire grec melkite de Mar Sarkis, dont l’église semble dévastée, le dallage étant jonché d’objets religieux, d’images et de livres sacrés endommagés. De plus, les icônes conservées dans la sacristie ont disparu, tout comme les cloches et la croix qui surmontait la coupole du couvent grec melkite.

Le sanctuaire, fondé à la fin du V° siècle, est dédié aux Saints Serge et Bacchus, deux militaires romains martyrisés pour leur foi sous l’Empereur Galère (250-311). Sur la hauteur qui surplombe le Sanctuaire se trouve l’hôtel Safir, une structure hôtelière qui dominait le village et avait été choisie comme quartier général par les milices rebelles.

Avant cette occupation par les rebelles, 5.000 syriens en majorité chrétiens – gréco-catholiques et grecs orthodoxes – vivaient dans le village rupestre de Maalula.

La reconquête de Sarkha, Maalula et Jibbeh de la part de l’armée régulière est le résultat d’une offensive ayant permis à cette dernière de reprendre le contrôle presque total de la région du Qalamun où passe également la route stratégique par laquelle les rebelles faisaient transiter les armes en direction de leurs places fortes des environs de Damas.

Dans le cadre de cette offensive, les unités militaires syriennes bénéficiaient du soutien des milices chiites libanaises du Hezbollah. Trois opérateurs de la chaîne de télévision al-Manar TV – ont été tués par des tireurs embusqués alors qu’ils filmaient la reconquête de Maalula.

Au début du mois de décembre 2013, les rebelles avaient pris un couvent abritant 40 religieuses et avaient enlevé douze d’entre elles, dont la mère supérieure. Cette prise d’otage avait provoqué l’émotion de l’Église et de la communauté internationale. Les moniales ont été libérées au début du mois de mars, en échange de la libération de 150 prisonnières détenues par le régime de Damas.

Cette opération menée par l'armée syrienne, sans combat, et même avec des éléments de négociations témoignent de l'afaiblissement, de l'isolement ou de la lassitude de certtains éléments rebelles. (source : Fides)


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