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du 20 au 24 avril 2014 (semaine 16)
 

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24 avril 2014 -
Nuit pascale
REDÉCOUVRONS NOTRE BAPTÊME


« Revenons en Galilée, redécouvrons notre baptême » demande le Pape au cours de la célébration de la veillée pascale dans la basilique Saint-Pierre, dans la soirée du Samedi saint, durant le baptême de 10 catéchumènes.

Durant cette cérémonie, le souverain pontife a invité les fidèles à redécouvrir leur baptême et ainsi à garder au cœur la mémoire de l’appel de Jésus.

Gwendolyne-Myriam, une Française de 44 ans a ainsi été baptisée par le pape François pendant la nuit de Pâques au Vatican avec neuf autres personnes : huit hommes et une femme. Les benjamins sont deux jeunes frères italiens de 8 et 10 ans, Jacopo et Giorgio. Trois autres Italiens font partie du groupe de baptisés, dont un adolescent de 14 ans. Le plus âgé des catéchumènes est un Vietnamien de 58 ans. Une Biélorusse, un Sénégalais et un Libanais complètaient le groupe.

Après le baptême, les catéchumènes devaient également recevoir le sacrement de la confirmation avant de communier pour la première fois, avec l’assemblée des fidèles.

Avant la liturgie baptismale, durant son homélie sur l’Evangile de la résurrection du Christ, le Pape a invité les milliers de fidèles présents dans la basilique vaticane à revenir en Galilée, le lieu du premier appel de Jésus.

Ce retour, a assuré le pape, signifie « redécouvrir notre baptême comme source vive, puiser une énergie nouvelle à la racine de notre foi et de notre expérience chrétienne ». Le souverain pontife a également affirmé que, dans la vie chrétienne, il y existait une Galilée plus existentielle, à savoir l’expérience de la rencontre personnelle avec Jésus-Christ qui a appelé à le suivre et à participer à sa mission. « En ce sens, a souligné le pape, revenir en Galilée signifie garder au cœur la mémoire vivante de cet appel ».

Après avoir gravé l’alpha et l’omega, première et dernière lettres de l’alphabet grec, ainsi que les chiffres de l’année en cours, le Pape a remonté la nef, tandis que s’allumaient les bougies des milliers de fidèles encore plongés dans l’obscurité.

Le passage de l’ombre à la lumière symbolise ainsi l’entrée de la lumière, le Christ, dans le monde des ténèbres et du péché. Avec le chant du Gloria, les cloches de la basilique Saint-Pierre ont ensuite sonné à toute volée, annonçant au monde la résurrection du Christ.

..." La Galilée est le lieu du premier appel, où tout avait commencé ! Revenir là, revenir au lieu du premier appel. Sur la rive du lac, Jésus était passé, tandis que les pécheurs étaient en train de réparer leurs filets. Il les avait appelés, et eux avaient tout laissé et l’avaient suivi (cf. Mt 4, 18-22).

" Revenir en Galilée veut dire tout relire à partir de la croix et de la victoire. Tout relire – la prédication, les miracles, la nouvelle communauté, les enthousiasmes et les défections, jusqu’à la trahison – tout relire à partir de la fin, qui est un nouveau commencement, à partir de ce suprême acte d’amour.

" Pour chacun de nous aussi, il y a une “Galilée” à l’origine de la marche avec Jésus. “Aller en Galilée” signifie quelque chose de beau, signifie pour nous redécouvrir notre Baptême comme source vive, puiser une énergie nouvelle à la racine de notre foi et de notre expérience chrétienne.

" Revenir en Galilée signifie surtout revenir là, à ce point incandescent où la grâce de Dieu m’a touché au début du chemin. C’est à cette étincelle que je puis allumer le feu pour l’aujourd’hui, pour chaque jour, et porter chaleur et lumière à mes frères et à mes sœurs. À cette étincelle s’allume une joie humble, une joie qui n’offense pas la douleur et le désespoir, une joie bonne et douce.

..." Aujourd’hui, en cette nuit, chacun de nous peut se demander : quelle est ma Galilée ? Où est ma Galilée ? Est-ce que je m’en souviens ? L’ai-je oubliée ? Je suis allé par des routes et des sentiers qui me l’ont fait oublier. Seigneur, aide-moi : dis-moi quelle est ma Galilée ; tu sais, je veux y retourner pour te rencontrer et me laisser embrasser par ta miséricorde.

" L’évangile de Pâques est clair : il faut y retourner, pour voir Jésus ressuscité, et devenir témoins de sa résurrection. Ce n’est pas un retour en arrière, ce n’est pas une nostalgie. C’est revenir au premier amour, pour recevoir le feu que Jésus a allumé dans le monde, et le porter à tous, jusqu’aux confins de la terre.

« Galilée des gentils » (Mt 4, 15 ; Is 8, 23) : horizon du Ressuscité, horizon de l’Église ; désir intense de rencontre… Mettons-nous en chemin ! (source : News.va)


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