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1 mai 2014 - Centrafrique
VERS UNE PARTITION INTERCONFESSIONNELLE

Un convoi de 1300 civils musulmans était parti dimanche de Bangui, escorté par la MISCA, la force africaine en Centrafrique. Il a été attaqué près de Dekoa. Deux personnes ont été tuées le lundi lors de cette attaque.

Actuellement, les musulmans ne sont plus que quelques milliers à vivre à Bangui. Ces départs de plus en plus fréquents vers le nord ou vers l’est font craindre une partition du pays entre d’un côté les chrétiens, de l’autre les musulmans.

La dimension religieuse du conflit centrafricain est plus que jamais prégnante. Les musulmans sont clairement la cible des attaques des milices anti-balakas, composées de rebelles chrétiens. Malgré les appels au calme lancés à plusieurs reprises par les chefs des différentes communautés religieuses de République centrafricaine, rien n’y fait.

Les exactions en tout genre affectent principalement les musulmans qui, dans l’ouest et à Bangui, sont contraints de vivre retranchés dans des quartiers bien spécifiques où ils sont sous la protection des forces africaines ou européennes.

Même si l’espoir d’une réconciliation nationale semble bien s’évanouir, pour Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group, on ne peut pas parler de partition. Il n'en rste pas moins que les musulmans toujours sous la menace des milices anti-Balakas, en République centrafricaine.

Deux personnes ont été tuées et six autres blessées lundi en fin d’après-midi dans l’attaque d’un convoi de civils. L’assaut a été donné dans la région de Dékoa, à 300 kms au nord de la capitale. (source : News.va.)

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