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du 28 avril au 2 mai 5 2014 (semaine 17)
 

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2 mai 2014 -
L'EUROPE ET L'OPINION BELGE

Pour beaucoup de Belges, les européennes sont une formalité. L'Europe est un acquis dont le fonctionnement préoccupe peu. Les urnes ne devraient pas traduire un euroscepticisme, qui en fait n'existe pas.

La Belgique vit cette échéance politique comme un « méga-scrutin » dont l’enjeu , étant donné le conflit Nord-Sud et le prochain transfert massif de compétences aux régions, est plus crucial pour l’avenir du pays que pour celui de l’Europe.

Pour Marc Dumoulin, directeur de l’institut de sondage belge Dedicated : " Les urnes du 25 mai devraient à nouveau confirmer que le conflit potentiel de souveraineté ne se situe pas entre l’Europe et la Belgique, mais au sein de la Belgique elle-même.

" Si, comme le montrent les derniers sondages, le parti indépendantiste flamand de la NV-A devient le premier parti en nombre de sièges au Parlement fédéral, il aura logiquement l’initiative de la formation du nouveau gouvernement. Tout le monde redoute un nouveau blocage politique comme en 2010-2011 », explique Marc Dumoulin.

« En Belgique, l’Europe ne se discute pas. Elle est surtout censée apporter le cadre et la stabilité dont ont besoin les milieux économiques », analyse encore Marc Dumoulin, qui en veut pour preuve l’unanimité des grandes formations politiques belges au sujet de l’Union européenne.

« Il y a bien une légère montée de l’euroscepticisme, mais elle s’exprime comme une demande de plus de transparence, pas du tout comme une remise en cause de l’idée européenne. Jusqu’ici, l’euroscepticisme ne s’est jamais exprimé dans les urnes et, le vote étant obligatoire, il n’y a pas d’abstention massive prévue », confirme Olivier Hanrion, journaliste politique à la RTBF. (source : FPIC)

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