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du 7 au 10 mai 2014 (semaine 19)
 

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10 mai 2014 - France
UNE MAISON PASTORALE POUR SEPT PAROISSES

Non sans quelques polémiques, sur les décombres d’une ancienne église des années 1950, pourtant inutilisée, les sept paroisses autour de Longwy commencent la construction de locaux communs bien adaptés à la nouvelle évangélisation.

A Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) à l’entrée du Plateau, un quartier mixte de petites maisons et de logement social tout près de la Belgique, se dressait l’église NotreDame-de-l’Assomption, inutilisée depuis deux ans en raison de problèmes d’infiltration nécessitant de lourds investissements et où les messes ne rassemblaient auparavant que très peu de fidèles.

À sa place vont être construits des locaux communs aux sept paroisses du secteur pastoral du Pays-Haut, autour de Longwy : 90 000 habitants, quatre prêtres, et 64 églises, héritées notamment de l’époque sidérurgique. Chacune des paroisses garde ses propres locaux. Cette « maison pastorale » interparoissiale voudrait aider à resserrer les liens entre les clochers, à faire des économies en mutualisant les moyens et à pallier le manque de bureaux et de salles pour les formations, la préparation au mariage ou aux obsèques, les services de diaconie, les mouvements de jeunes ou encore de grandes réunions.

« J’espère bien que cela se passera comme ça, je veux une Église ouverte » , répond le P. Jean-Marie Amiot, curé modérateur du secteur. Si le matériel ne fait pas tout, il compte sur ce lieu pour, au moins, cesser de rebuter. « Car certaines des salles actuelles étaient vraiment tristes. Or le beau est un chemin vers le Seigneur. Cela contribuera à donner une autre image », espère-t-il, particulièrement satisfait aussi de son emplacement, visible depuis un axe important de l’agglomération, à deux pas de la sortie d’autoroute et avec de nombreuses places de stationnement.

Le projet a rencontré quelques reproches, car quelques membres de la communauté, mais surtout des habitants attachés à leur passé ont crié au scandale. « Mon père a aidé à la construction de l’église de l’Assomption. J’y suis allé pour de nombreux baptêmes, mariages, communions ou enterrements. Il ne fallait pas la détruire », commente Daniel, un voisin, même s’il dit « ne plus croire en grand-chose » .

" On veut le changement, mais il ne faut toucher à rien. En revanche, personne ne s’est ému qu’il n’y ait plus de messe pendant deux ans. Ce sont deux conceptions de l’Église », regrette le P. Amiot.(source : FPIC )

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