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du 11 au 14 mai 2014 (semaine 20)
 

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14 mai 2014 - Centrafrique
CRÉATION DE NOUVELLES STRUCTURES POUR L'EX SELEKA


Devant les récentes attaques ou exactions commises par des éléments incontrôlés, se référant à elle, la Seleka caractérisée par une coloration religieuse musulmane modérée, l’ex-Seleka se restructure.

Venus de toutes les régions où le mouvement est encore présent ,les cadres de l’ex-Seleka se sont réunis à Ndélé, dans le nord-est de la Centrafrique etse sont entendus sur la création d'un nouvel état-major. Une nécessité dictée par les récentes attaques ou exactions commises par des éléments incontrôlés.

La Séléka est une coalition constituée en août 2012 de partis politiques et de forces rebelles centrafricains opposés au président François Bozizé. Composée principalement de mercenaires tchadiens et soudanais, la Seleka musulmane se situe dans une République centrafricaine dont la population est à 80 % chrétienne. Son effectif s'est élevé à environ 20 000 personnes.

Le nouveau patron militaire de l’ex-Seleka s'appelle Joseph Zoundeko. Originaire de la Vakaga dans l'extrême nord est du pays, il installera ses quartiers dans la préfecture de la Ouaka.

Autour de lui et de son adjoint, le « général » Al Khatim, une vingtaine d'officiers du mouvement, élus par l'ensemble des cadres présents. « Tout s'est passé dans la transparence » se félicite le « général » Issa Issaka, habituellement cantonné à Bangui, mais présent à Ndélé et qui ne figure pas dans la nouvelle équipe dirigeante.

Etablir une chaîne de commandement claire, recenser et cantonner les hommes, des points à l’ordre du jour. « C'est une bonne chose, il est temps de mettre un terme au désordre », commente encore Issa Issaka.

Tout le monde a en tête l'attaque, le 26 avril dernier, de l'hôpital de Médecins sans frontières de Boguila, ou plus récemment le très violent accrochage avec les forces française de Sangaris.

Il n'est pas encore question de de branche politique. « Il y a certains éléments qui se disent Seleka et qui commettent des exactions, qu'ils arrêtent, a déclaré le Général Zoundéko. A partir d'aujourd'hui que je suis nommé, je vais regrouper les hommes par site », explique le général Zoundéko à RFI.

Si les autorités de transition savent désormais à qui téléphoner pour les questions militaires, la branche politique a été mise en sommeil à Ndélé. « Il n'y a plus de président, même par interim », explique le colonel Narkoyo, porte-parole adjoint du nouvel état-major. La nomination d'un nouveau président ou d'un coordinateur avec les autorités à Bangui est remise à plus tard. (source : FPIC)


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