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du 15 au 18 1 au 1 mai 2014 (semaine 20)
 

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18 mai 2014 -
LA CONVENTION DES MELKITES D'EUROPE

" L’identité melkite entre deux mondes" : c’est le thème choisi pour la deuxième convention des Melkites d’Europe qui a tenu ses assises à Paris du 15 au 18 mai, sous la présidence de Sa Béatitude Gregorios III Laham, patriarche d’Antioche.

Dimanche, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le patriarche d'Antioche et de tout l’Orient ,d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites, qui réside à Damas, célèbrera la messe annuelle de l’Œuvre d’Orient. Cette convention coïncide avec les célébrations du 125ème anniversaire de l’attribution de l’église parisienne Saint-Julien-le-Pauvre aux Grecs-Melkites catholiques.

Le point d’orgue fut le colloque organisé le vendredi 16 mai à l’Institut Catholique de Paris. La journée de samedi a été consacrée aux jeunes. La première Convention melkite européenne s’était déroulée en novembre 2012 à l’Abbaye Saint-Étienne d’Aubazine, en Corrèze.

Ces conventions ont pour but premier de fidéliser les melkites afin qu'ils puissent être d'authentiques témoins là où ils se trouvent, cohérents avec leur foi.

Les Melkites sont de rite byzantin. Ils représentent la deuxième communauté catholique d'Orient, présente dans tous les pays du Levant, notamment au Liban, en Syrie et en Palestine. Une importante diaspora vit au Brésil, en France et au Canada.

Les chrétiens des trois Patriarcats dAntioche, d'Alexandrie et de Jérusalem, qui ont accepté le Concile de Chalcédoine (451), sont appelés « melkites » en raison de leur fidélité à l'Empereur de Constantinople, gardien de l'orthodoxie.
Après l'échec de l'union décidée au concile de Florence en 1439, deux tendances se sont fait jour: l'une pour Constantinople, l'autre pour Rome, avec deux lignées de Patriarches.

Sous l'impulsion des jésuites, un évêque pro-catholique fut élu patriarche d'Antioche en 1724, tandis que, simultanément, un patriarche byzantin était nommé par Constantinople. Le patriarche catholique fut reconnu par Rome en 1729 et garde l'appellation «meikite », désormais réservée à ceux qui sont en union avec Rome.

Le futur patriarche Maximos Il Mazloum inaugure à Marseille, en 1822, l'église Saint-Nicolas de Myre, première église orientale de France.

Cette Eglise gréco-catholique a gardé ses traditions propres et exigé de Rome le respect des prérogatives de ses patriarches. Elle a eu de grands théologiens, dont le patriarche Maximos IV qui a été la voix de l'Orient à Vatican II.

Ses fidèles sont au nombre de : 1,350,000 - dont les deux tiers en diaspora en Irak, en Amérique du Nord (USA et Canada), en Amérique Latine (Brésil-420.000, Mexique, Venezuela, Argentine) et en Australie A Paris, leur église est Saint-Julien le Pauvre -75005 Paris. (source : FPIC)

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