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21 mai 2014 - Terre Sainte
LES PROBLÈMES DU VOYAGE DU PAPE (suite) (JÉRUSALEM)

C'est à Jérusalem que se déroule le moment essentiel et fondamental du voyage du Pape de Rome ce moment qui sera le temps de communion de la prière des Églises séparées, unies dans l'église de la Résurrection de leur unique Seigneur.

Le Pape, quand il a annoncé sa venue en Terre Sainte a axé ce pèlerinage sur la commémoration du 50ème anniversaire de la rencontre entre le pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras, ce sont en tout et pour tout quelque 1200 personnes qui auront le privilège de voir le Pape et de vivre avec lui les 28 heures qu’il passera à Jérusalem, pratiquement dans trois lieux, clos et sécurisés.

Aucun grand événement public ne réunira les chrétiens de la ville. Il n’y aura pas de bains de foule dans la Ville sainte, et même lors de ses déplacements, il sera très difficile d’apercevoir le Pape si ce n’est impossible, au passage du pape ce dont les chrétiens de Jérusalem se sont plaints ouvertement en adressant une lettre au pape par l’intermédiaire du Délégué apostolique à Jérusalem.

En fait en plus des temps protocolaires, des visites de courtoisie et des deux rencontres privées avec le patriarche Bartholomée, seuls ces quelque 1200 privilégiés participeront aux trois événements de Jérusalem. Les conditions de sécurité prévues par la police israélienne contrôlant de facto la cité sainte, en feront une « ville morte ». Moins d’un 1% des 10. 000 chrétiens palestiniens verront le pape quand il vient visiter leur ville et leurs lieux saints, les autres ne le verront que par la retransmission par écran.

Le dimanche 25 mai, à 19 heures, à l’église de la Résurrection (le Saint-Sépulcre) se déroulera la rencontre historique entre le pape François et le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée en présence d’un peu plus de 400 invités qui prendront place tout autour du Tombeau vide de Jésus.

Aux côtés du Pape et du patriarche œcuménique, seront présents : l’Assemblée des Orinaires catholiques de Terre Sainte, (Terme habituellement utilisé pour caractériser l'évêque d'un diocèse qui, par sa fonction, a une responsabilité dans tous les domaines de la vie ecclésiale). Également quatre patriarches catholiques orientaux.

Ensemble également avec le Pape de Rome et le Patriarche oecuménique, les patriarches, le représentant du Patriarche orthodoxe de Moscou, les patriarches, les archevêques et évêques des Églises de Terre Sainte (Grec-Orthodoxe, Arménien, Copte, Syriaque, Luthérien, Anglican, Éthiopien), ainsi que des supérieurs de communautés religieuses et des religieux et laïcs de Terre Sainte investis dans le champ de l’œcuménisme

L'assistance comptera des officiels, dont une quinzaine de Consuls en poste à Jérusalem, les membres des communautés religieuses qui vivent au Saint-Sépulcre (Grecs orthodoxes, Franciscains, Arméniens, Coptes), des représentants chrétiens des autorités civiles invités en commun par les deux Églises maitresses de cérémonie latine et grecque orthodoxes.

Étant donné la disposition des lieux, la plupart des personnes présentes suivront la rencontre sur des écrans disposés à leur intention. Les journalistes (une centaine) seront sur le parvis de la basilique et suivront eux aussi la rencontre sur écran.

Le lundi 26 mai, 16h 00 à Gethsémani, deuxième rencontre. -Dans la basilique de l’Agonie, dite aussi des Nations, le Pape rencontrera quelque 700 prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, laïcs consacrés, du monde en entier mais tous en service ou en formation en Israël ou Palestine. Il leur adressera un discours.

A 17h 20, messe au Cénacle, au lieu même de l'institution eucharistique, avec tous les évêques catholiques de Terre sainte, en présence de représentants de diverses Églises chrétiennes, de la suite papale et de quelques très rares prêtres invités et des Franciscains qui vont assurer le chant et le service liturgique. Au total environ 80 personnes. C'est un événement, car c'est là où eut lieu la Cène, le dernier repas du Christ avec ses apôtres le jour de la Pâque (jeudi saint), avant son arrestation et sa crucifixion. C'est là aussi que s'est déroulée la descente de l'Esprit saint à la Pentecôte, cinquante jours après Pâques.

Ces deux événements marquent pour les chrétiens la naissance de l'Eglise. La liturgie eucharistique n'y est pas autorisée par Israël. Jean Paul II avait bénéficié d'une telle autorisation. (source : Vatican-VIS- FPIC)

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