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du 18 au 21 juin 2014 (semaine 25)
 

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21 juin 2014 - Italie
LES JOURNÉES PASTORALES DU DIOCÈSE DE ROME

Le 16 juin, face aux 11.000 fidèles et prêtres du diocèse de Rome, réunis Salle Paul VI, l'évêque de Rome qu in'est autre que le Pape a donné le coup d’envoi au congrès pastoral diocésain, et ce en pasteur proche des gens.

Ce fut un long discours, mais il ne le par
ut pas aux fidèles en raison même des thèmes abordés en un langage direct, si caractéristique du Pape.

" Le sens de la gratuité est nécessaire pour comprendre la grâce de Dieu
“Nous avons besoin de sens de la gratuité : dans les familles, dans les paroisses, dans toute la société. (...) Si nous n’avons pas le sens de la gratuité dans la famille, à l’école, dans la paroisse, il nous sera très difficile de comprendre ce qu’est la grâce de Dieu. Cette grâce qui ne se vend pas, ne s’achète pas, est un cadeau, un cadeau de Dieu, est Dieu lui même."

" Nous avons besoin que Jésus nous regarde
"Pour aimer la vie, nous n’avons pas besoin de la remplir de choses, qui ensuite deviennent des idoles. Nous avons besoin que Jésus nous regarde. C’est son regard, qui nous dit : c’est beau, que tu vives, ta vie n’est pas inutile, parce qu’une grande mission t’est confiée. C’est cela la vraie sagesse : un regard nouveau sur la vie, qui nait de la rencontre avec Jésus."

" Evangéliser, cela veut dire faire des enfants
"Si nous, comme Eglise, nous ne savons pas engendrer d’enfants, quelque chose ne va pas. Le grand défi de l’Eglise aujourd’hui est de devenir Mère. Elle n’est pas une ONG bien organisée, avec un tas de projets pastoraux... Nous en avons besoin, c’est sûr.. Mais ce n’est pas l’essentiel, c’est une aide, et qui sert à quoi ? A la maternité de l’Eglise : si l’Eglise n’est pas Mère, c’est moche de le dire, mais elle devient une vieille fille ! Et alors, elle n’est pas féconde ! (...) L’identité de l’Eglise, c’est de faire des enfants, c’est à dire évangéliser, comme le dit Paul VI dans Evangelii nuntiandi." (Exhortation apostolique à laquelle le pape avait déjà fait référence, au début de cet enseignement)

" L’Eglise doit se convertir pour devenir mère
"Je pense à notre mère Sara, devenue vieille et sans enfants. Je pense aussi à Elisabeth, la femme de Zacharie, ou à Noémie, une autre femme, vieillie et sans descendance… Eh bien ces femmes stériles ont eu des enfants, elles ont eu une descendance : Le Seigneur est capable de le faire ! Mais pour cela, l’Eglise doit (…) changer, elle doit se convertir pour devenir mère ! Elle doit être féconde ! La fécondité est la grâce que nous devons demander aujourd’hui à l’Esprit Saint !"

" Etre dans l’Eglise, c’est être chez sa maman
"L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme. Il ne s’agit pas de sonner à l’interphone [et de dire] : Vous voulez adhérer à cette association qui s’appelle « Eglise catholique » ? L’Eglise grandit par attraction, par attraction maternelle (…) par la tendresse, par la maternité, par le témoignage qui engendre toujours plus d’enfants.

" Elle a un peu vieilli, notre Mère l’Eglise… Nous ne devons pas parler de notre « grand-mère l’Eglise », mais [c’est vrai qu’] elle a un peu vieilli… Nous devons la rajeunir ! Non pas en l’amenant chez le chirurgien esthétique, non ! Ce n’est pas comme cela qu’on rajeunit l’Eglise ! L’Eglise devient plus jeune quand elle est capable d’engendrer des enfants. Elle rajeunit quand elle devient mère (…) Etre dans l’Eglise, c’est être à la maison, avec sa maman, chez sa maman."

" L’Eglise doit avoir la douceur du regard de Jésus
"J’ai dans le cœur une Eglise qui doit vivre la compassion de Jésus. La compassion, c’est « souffrir avec », ressentir ce que ressentent les autres, les accompagner dans leurs sentiments. C’est l’Eglise Mère, qui comme une mère, caresse ses enfants par la compassion. Une Eglise qui ait un cœur sans limite,

" Mais pas seulement le cœur : aussi le regard, la douceur du regard de Jésus, qui est souvent plus éloquent que bien des mots. Les gens s’attendent à trouver chez nous ce regard, même si parfois ils ne le savent pas ; ce regard serein, heureux, qui entre dans le cœur."

" Il est plus facile d’être évêque que prêtre !
" J’aime beaucoup les prêtres, parce qu’être prêtre (de paroisse), ce n’est pas facile. C’est plus facile d’être évêque que d’être prêtre (de paroisse), parce que nous, les évêques, nous avons toujours la possibilité de prendre de la distance et de nous retrancher derrière le “ Monseigneur” ! Et cela nous protège ! Mais être un prêtre à la porte de qui on frappe sans cesse [en lui disant] : “Père par ci, Père par là”... ce n’est pas facile !” (source : VIS)

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