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8 juillet 2014 -
PREMIER CONGRÈS DES ÉGLISES DE LA TRADITION ANTIOCHIENNE

Invités par le patriarche grec-orthodoxe Jean X pour l’ouverture du synode annuel de l’Église grecque-orthodoxe, les cinq patriarches se référant aux traditions d’Antioche ont décidé, le 1er juillet, « la création d’une commission conjointe.

Cette commission se veut être consultative pour stimuler la coopération entre les Églises antiochiennes, qu'elles soitent dans la tradidion orientale ou dans la tradion catholique romaine. Pour les Patriarches Jean X, Bechara Raï (maronite), Ignace Ephrem II Karim (syrien-orthodoxe), Ignace Youssef III Younan (syrien-catholique) et Grégoire III Laham (grec-catholique) « la création d’une telle commission « est l’occasion de réaffirmer l’importance d’un témoignage unifié au Christ ressuscité dans l’espace ecclésial antiochien .

Dans la tradition d'Antioche, trois «familles » refusèrent les décisions du concile de Chalcédoine. Une partie d'entre elles rejoignirent Rome au cours des siècles.

C'est ainsi que, dans Ia tradition antiochienne, pour l'Eglise syrienne-catholique et, en Inde, l'Eglise syro-malankare, communauté au départ syro-malabare, passée ensuite par l'Eglise jacobite avant de refaire union avec Rome en 1930. Leurs langues liturgiques est le syriaque et l'arabe.

Une Église antiochienne n’a jamais connu la rupture avec Rome : l'Eglise maronite, née au IVe siècle autour de la figure de saint Maroun, au Liban.

Les "insistances doctrinales" sont fortement marquées par les traditions culturelles syriennes, apportant à la théologie catholique les richesses des cultures orientales. (source : FPIC)

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