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5 août 2014 -
ROME PRÉCISE LE GESTE DE PAIX A LA MESSE
Le déplacement du geste de paix à un autre moment de la messe avait été évoqué, mais la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a finalement décidé de ne pas introduire de changement structurel dans le Missel romain.
Lors du Synode des évêques sur l’Eucharistie, en octobre 2005, la possibilité de placer le geste de paix à un autre moment de la messe, par exemple avant l’offertoire, avait été évoquée, en raison de l’agitation qu’il génère souvent parmi les fidèles juste avant la communion. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a donc consulté les conférences épiscopales du monde entier sur le sujet, mais celles-ci ont souhaité, à une large majorité, qu’on conserve le rite de la paix à son moment traditionnel.
Néanmoins, dans une circulaire signée le 8 juin par le cardinal Antonio Canizares Llovera, son préfet, et Mgr Arthur Roche, son secrétaire, et approuvée la veille par le pape François, cette Congrégation a pris quelques dispositions en vue « d’une meilleure expression du signe de la paix et pour en modérer les excès ».
Elle rappelle tout d’abord que celui-ci n’est pas « mécanique » et que le célébrant peut tout à fait se dispenser d’inviter les fidèles à échanger la paix. Elle précise ensuite qu’il ne s’agit pas de se dire bonjour, mais de manifester que « Christ est notre paix, la paix divine« . Il convient que chacun le fasse « de manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent« . Enfin, la Congrégation pour le culte divin met en garde contre « l’introduction d’un ‘chant pour la paix’, inexistant pour le rite romain« .
Le geste de paix trouve son origine dans la tradition apostolique (« Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix« , saint Paul aux Romains, 16, 16). Aux premiers siècles, ce baiser de paix se donnait avant l’offertoire, en souvenir du commandement du Christ: « Devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande » (Matthieu 5, 24), moment qui a été conservé dans les liturgies orientales. (source : AFP)
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