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- Seo-so-mun - 16 août
LA VISITE A LA "MAISON DE L'ESPOIR"

Après avoir présidé la messe de béatification de 124 martyrs à Séoul, le pape François s'est rendu dans l'après-midi du 16 août dans un centre d'accueil pour personnes handicapées, à Kkottongnae, et le Pape y a passé plus de 45 minutes.

Ce centre a été fondé et est géré par le P. John Oh Woong-jin, prêtre proche du Renouveau charismatique. La « Maison de l’espoir », qui accueille une cinquantaine d’enfants handicapés physiques et mentaux, abandonnés par leurs parents.

« Moi ? Je suis content d’être debout », a dit le pape qui restait debout, à des religieux qui l’invitaient à s’asseoir, au début de sa visite. Il a alors suivi, visiblement attendri, une petite chorégraphie effectuée par de jeunes enfants handicapés.

Face aux enfants, mais aussi avec de nombreux adultes, le pape a pris le temps de saluer chacun, caressant les visages ou prenant les mains, échangeant parfois des sourires complices, une couronne de fleurs autour du cou. Dans une société où le handicap a longtemps été considéré comme tare honteuse, les gestes du pape, retransmis en direct par la chaîne KBS, n’ont pu que frapper les esprits.

Avant de quitter les personnes malades, le pape a donné sa bénédiction et s’est tourné vers une statue de la Vierge pour réciter avec les malades un ‘Je vous salue Marie’. Puis, en quittant la salle, il a mis ses mains au-dessus de sa tête pour former un cœur avec ses bras, un signe fort en Corée pour dire « je vous aime ».

Environ une heure plus tard, le pape a quitté la « Maison de l’Espoir », en prenant un bain de foule en voiture découverte, pour rejoindre le Centre de formation « School of Love » (Maison de l’Amour) à quelques centaines de mètres, où il devait rencontrer les communautés religieuses de Corée.

En sortant, salué par des milliers de personnes réparties dans le centre de Kkottongnae, qui fonctionne comme un véritable village.

Sur le trajet de la rencontre avec les religieux, le Pape s’est arrêté brièvement pour prier devant le symbolique « Jardin des enfants avortés », où sont plantés dans l’herbe des dizaines de croix blanches, en présence d’une représentation du mouvement « Prolife », fondé par des médecins coréens en 1990. (source : .News.va)

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