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18 août 2014 -
LE PATRIARCHE ORTHODOXE DE SERBIE RENCONTRERA LE PAPE

Le Patriarche Irénée de l'Eglise orthodoxe serbe a accepté l'invitation du Pape François pour répondre au Vatican et a l'invitation du PapePour cette réponse il a choisi l'intermédiaire de Mgr Ladislas Nemet, dans le quotidien Dvenik.

Les négociations seraient déjà en cours pour fixer les modalités de cette visite. Il s'agit d'une étape importante sur le chemin d'une visite future d'un pape en Serbie. Les oppositions historiques entre ce pays et cette Église orthodoxe, et la Croatie voisine, catholique, pèsent encore sur les relations oecuméniques.

Pour Ladislav Nemet : "Tous les membres actuels du Saint-Synode et la délégation du Saint-Siège ont convenu que cette réunion devrait absolument vrai. Maintenant, je suis déjà en négociations diplomatiques sur la façon d'organiser la visite, ce qui n'est pas facile, sachant l'ordre du jour du Pape François et de Sa Sainteté le Patriarche Irénée, " reconnait Mgr Nemet.

Le fait que, dans le Synode de l'Eglise orthodoxe de Serbie, il n'existe pas d'accord sur une visite possible du Pape François dans le pays, soutenue par le gouvernement à la place, Mgr Nemet a déclaré que la visite du Patriarche Irénée au Vatican "est déjà une étape importante dans tous les points de vue ".

"Il est temps qu'une fois au moins soient supprimées de l'ordre du jour des questions controversées et mises en valeur les raisons pour le développement de la compréhension mutuelle au sein du christianisme, un thème en plein développement depuis l'arrivée du Pape François au Vatican.

" Cette réunion sera l'occasion pour parler des questions douloureuses qui préoccupent le plus dans le contexte de la République de Serbie et de la République de Croatie et non l'Église catholique, dans l'historique de la Seconde Guerre mondiale et la suite des événements ".

Le porte-parole de l'archidiocèse de Belgrade, Mgr Milutin Novakovic, a déclaré que la décision sur la visite du Pape en Serbie n'est pas de la responsabilité du Patriarche mais du Conseil des évêques, qui comprend tous les évêques orthodoxes. "Parmi eux, certains considèrent cette possibilité favorablement alors que d'autres croient que ce n'est pas encore le bon moment", a déclaré Novakovic. (source : FPIC)

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