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22 août 2014 - El Salvador
DEBUT DE TROIS ANS DE COMMEMORATION DE L’ASSASSINAT DE MGR ROMERO

Une messe solennelle dans la cathédrale de Salvador a marqué le début des trois années de commémoration de la mort en 1980 de l’archevêque de la capitale.

La participation à cet office du Président salvadorien Oscar Sanchez a été particulièrement remarquée, car il s’agit là d’une première : aucun chef d’Etat en fonction n’avait participé à une messe de souvenir en l’honneur de l’archevêque.

C’est le 24 mars 1980 que l’archevêque a été tué au cours de l’eucharistie qu’il célébrait. Jusqu’à aujourd’hui on n’a pas pu déterminer ce qui a motivé cet acte et qui en fut le commanditaire.

Les trois années de commémoration doivent précéder le 100ème anniversaire de Mgr Romero en aout 2017.

En 1990 une requête en béatification de celui qui était connu pour son action en faveur des pauvres et des opprimés a été introduite sur le plan local, puis envoyé à Rome où le dossier ne semble pas avoir été repris.

Mais, avant son élection, le cardinal Bergolio lui avait donné un nouvel élan qu’en tant que Pape il n’a fait que suivre, ce qui laisse augurer une fin positive.

Au retour de Corée, dans l'avion, le Pape a redit son espoir d’un béatification prochaine de Mgr Oscar Romero, l’archevêque de San Salvador assassiné par les escadrons de la mort en 1980 dans sa cathédrale. « Le procès de Mgr Romero était bloqué à la Congrégation pour la doctrine de la foi, par prudence. Maintenant c’est débloqué. Il a été transmis à la Congrégation pour les Saints. Et il suit la voie normale d’un procès. C’est très important d’aller vite, parce que moi, ce que je voudrai, c’est que ça s’éclaircisse. »

Le Pape a alors redit l’importance d'une identification précise du martyre "in odium fidei", en "haine de la foi", qui différencie le martyre chrétien au sens propre, par rapport à des faits de guerre ou des crimes de droit commun qui ne permettraient pas, canoniquement, l’accès à la sainteté.

« Il y en a d’autres qui ont été tués mais qui n’ont pas la stature de Romero. Pour moi Romero est un homme de Dieu, le procès doit avancer, et aussi le Seigneur doit donner un signe... S’Il le veut, Il le fera. » a insistéle Pape. (source : VIS et ACI)

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