Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 4 au 6 septembre 2014 (semaine 36)
 

-
6 septembre 2014 -
LES ANGLICANS POURSUIVRONT LEURS EFFORTS OECUMÉNIQUES


Le Dr Justin Welby, primat de l'Eglise d'Angleterre, a écrit aux responsables orthodoxes et catholiques pour les assurer que, malgré le récent vote autorisant les femmes à devenir évêques, la Communion anglicane poursuivait sa «quête» pour l'unité.

Les Eglises ont «besoin les unes des autres», a affirmé l'archevêque de Cantorbéry. Il a relevé que, même si le vote du 14 juillet sur les femmes évêques a été «une source de déception et de préoccupation pour certains», il avait également été pour beaucoup une «occasion de réjouissance».

Il s'est déclaré conscient que les partenaires œcuméniques de l'Eglise d'Angleterre puissent considérer la décision comme «un obstacle supplémentaire sur le chemin de la complète communion», et que le dialogue faisait maintenant face à de nouveaux défis. Le Dr Justin Welby a cependant souligné qu'au vu des temps troublés que traverse actuellement le monde, la profession commune de l'Evangile était plus importante que jamais.

L'archevêque catholique, Mgr Bernard Longley, président de La Commission anglicane romaine-catholique internationale (ARCIC), a relevé que la décision de l'Eglise d'Angleterre «plaçait un obstacle supplémentaire» sur le chemin de l'unité. Il a néanmoins ajouté que les prélats catholiques étaient toujours engagés dans le dialogue œcuménique.

Le Père Anthony Currer, en charge des relations avec les Anglicans au sein du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a affirmé, le 15 juillet, que le vote anglican «ne créait pas une nouvelle réalité pour le dialogue» entre les deux confessions.

Le Département pour les relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe a par contre fortement réagi, en se déclarant «déçu et alarmé» par le vote. «La décision d'ordonner les femmes, prise par l'Eglise d'Angleterre en 1992, a nui aux relations entre nos deux Eglises et l'accès donné aux femmes à l'épiscopat élimine tout possibilité, même théorique, d'une reconnaissance par l'Eglise orthodoxe de l'existence d'une succession apostolique dans la hiérarchie anglicane», a précisé le patriarcat de Moscou. (source : Apic et mospat)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil