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du 14 au 17 septembre 2014 (semaine 38)
 

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17 septembre 2014 - USA
OBAMA
A PROPOS DES CHRÉTIENS D'ORIENT

Le 11 septembre, le président américain Barack Obama a reçu à la Maison-Blanche les représentants des Églises chrétiennes d'Orient.

Etaient conviés les leaders religieux de l'Église maronite du Moyen-Orient, de l'Église arménienne de Cilicie, et des Églises assyrienne, orthodoxe grecque et catholique syrienne.

Le catholicos Aram Ier de la Grande Maison de Cilicie est particulièrement actif dans le mouvement oecuménique de rapprochement entre les différentes confessions chrétiennes. Le titre de « catholicos de la Grande Maison de Cilicie » évoque le royaume médiéval arménien de Cilicie, sur la côte sud de l'actuelle Turquie, détruit en 1375 par les Mamelouks.

Aram Ier a présenté au président américain ses condoléances à l'occasion du 13ème anniversaire des attaques terroristes du 11-Septembre et souligné que le terrorisme sévissait encore aujourd'hui au Moyen-Orient et dans le monde. Le catholicos arménien a affirmé que le terrorisme est une menace non seulement pour les chrétiens d'Orient mais également pour tous les musulmans de la planète, et a appelé les États à s'unir dans la lutte contre les extrémistes.

Le sort des chrétiens d'Irak a été largement évoqué lors de cette rencontre qui a duré une heure. Les leaders religieux ont rappelé que les chrétiens ne devaient pas être considérés au Moyen-Orient comme des citoyens de second ordre car leurs racines plongent au plus profond de l'histoire de cette région.

Suite aux propos attribués au président Barack Obama devant ces personnalités religieuses chrétiennes selon lesquelles le chef de la Maison-Blanche aurait affirmé que Bachar el-Assad a protégé les chrétiens de Syrie, des sources de l'ambassade des États-Unis ont déclaré ce qui suit :

« Lors de sa rencontre avec les responsables religieux chrétiens, le président a clairement fait comprendre que la brutalité du régime Assad a infligé des souffrances énormes au peuple syrien, y compris aux chrétiens. Il a en outre insisté sur le fait que Bachar el-Assad a perdu toute légitimité pour gouverner la Syrie. C'est la raison pour laquelle les États-Unis soutiennent l'opposition syrienne modérée, considérée comme un contrepoids à Assad et à l'État islamique (EI). (source : (source : ORJ)


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