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du 14 au 17 septembre 2014 (semaine 38)
 

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17 septembre 2014 - Albanie
LA PREMIÈRE VISITE DU PAPE EN EUROPE

Le Pape a créé la surprise, en annonçant le 15 juin, un déplacement , le 21 septembre pour confirmer dans la foi l’Église en Albanie et témoigner (son) encouragement et (son) amour envers un pays qui a longtemps souffert de l’idéologie du passé »

Cette visite à Tirana qui ne sera que d'une journée, sera le premier voyage du Pape en Europe et portera sur la mémoire des martyrs de ce pays autrefois athée et sur l'actuelle concorde entre religions qui s'y épanouisse.

Le P. Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a soulignét le symbole du choix d’un « petit pays périphérique » de moins de 3 millions d’habitants et parmi les plus pauvres du continent, qui fut, sous le communisme, officiellement athée et très fermé.

« Ce nouveau voyage manifestera aussi un soutien à la coexistence entre religions ». Les catholiques ne représentent en effet qu’environ 10 % de la population albanaise, où les musulmans sont majoritaires (57 %) tandis que les orthodoxes sont environ 7 %.

L’Albanie – où Jean-Paul II s’était rendu le 25 avril 1993 – est dirigée depuis un an par l’ancien maire de Tirana, le socialiste Edi Rama. La nouvelle de la visite papale survient au moment où son pays pourrait se voir reconnaître le statut – refusé jusqu’ici – de pays candidat à l’Union européenne lors du sommet des Vingt-Huit.

L’Albanie est un pays où la religion fut bannie pendant le régime stalinien officiellement athée à partir de 1967.
Cette histoire douloureuse de persécutions marque profondément l’Eglise catholique, mais aussi les autres confessions du pays. Lors des vêpres, le pape remettra un calice à la cathédrale. Il y écoutera les témoignages d’un prêtre de 84 ans et d’une religieuse de 85 ans, tous deux victimes des persécutions qui détruisirent complètement les structures de l’Eglise catholique.

Il visitera en fin de journée le centre de Béthanie qui accueille des handicapés, des orphelins, des jeunes en difficulté, celles et ceux issus de ces périphéries qu’il cite souvent.

C’est une dimension pleine d’espoir, la oexistence pacifique entre religions, que le Pape François entend saluer, notamment lors de sa rencontre à l’université catholique de Tirana avec les représentants de toutes les religions : les orthodoxes et les musulmans, mais aussi les évangéliques, les juifs et les bektachis qui sont issus du soufisme musulman.

Si le pape ne se rend qu’à Tirana, ce n’est pas uniquement par manque de temps, c’est aussi pour montrer la nouvelle géographie de l’Eglise catholique albanaise qui compte dorénavant sept évêques. Une Eglise qui a beaucoup évolué depuis la visite de Jean-Paul II en 1993, qui la réorganisa complètement et ordonna de nouveaux évêques. C’est ce renouveau que le Pape viendra aussi conforter. Il aura ainsi l’occasion de s’entretenir personnellement avec les évêques lors d’un déjeuner en privé à la nonciature apostolique.

Parmi les personnalités présentes, on retrouvera le cardinal Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Mgr Becciu, substitut pour les Affaires générales de la secrétairerie d’Etat, Mgr Mamberti, secrétaire pour les relations avec les Etats, le cardinal Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et le cardinal Versaldi, en tant que délégué pontifical pour la congrégation des Fils de l’Immaculée Conception qui gère l’université catholique de Tirana. (source :
Radio-Vatican)

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