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du 18 au 20 septembre 2014 (semaine 38)
 

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20 septembre 2014 - USA
LE 50ème ANNIVERSAIRE DE LA LOI SUR LES DROITS CIVIQUES

La loi, signée en 1964 par le Président Lyndon B.Johnson, a été un important pas fait pour la dignité humaine, mais le combat doit continuer estiment les évêques catholiques.

Le Président de la conférence épiscopale, l’Archevêque de Louisville, Mgr Joseph E. Kurtz, dans une déclaration publiée ce mois-ci, a rendu hommage à « tous ceux qui sont levés pour combattre le sectarisme, la violence, l’ignorance et la peur ». En rappelant la mémoire de ceux qui sont morts pour cette cause, Mgr Kurtz souligne l’œuvre du Pasteur Martin Luther King assassiné en 1968.

Pour l’Archevêque de Louisville, la loi sur les droits civiques a été « comme une branche d’olivier, un espoir d’une plus grande égalité et des possibilités égales dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, d’une plus grande participation de tous à la société. »

Cette loi promettait une meilleure qualité de vie à des millions d’Américains exclus des privilèges de la citoyenneté sur la base de la race, de la couleur, des origines nationale ou pour d’autres raisons.

Rappelant les nombreuses interventions de l’Eglise catholique en faveur des droits civiques, notamment les déclarations de 1943, 1958 et 1963, l’engagement de nombres d’évêques pour éliminer la ségrégation dans les écoles, les hôpitaux sous leur juridiction, Mgr Kurtz considère que l’Eglise a amplement prouvé que la discrimination raciale n’a pas sa place dans la société. « Elle est un péché qui divise la famille humaine », pour reprendre les termes de la « lettre pastorale sur le racisme » des évêques, datant de 1979.

Aujourd’hui, l’Eglise doit continuer à mettre l’accent sur la dignité de toute personne humaine et sur l’opportunité que chacun a d’être un instrument d’amour et de vérité.

« La loi n’a pas en elle-même mis un terme à l’esclavage, à la discrimination, à l’injustice. Il reste encore des foyers de discrimination raciale. Ce mal continue à infester nos institutions, nos lois. Il porte préjudice à nos frères et sœurs » écrit le Président de la conférence épiscopale, ajoutant que « nous devons continuer à nous battre contre l’influence destructrice du racisme dans nos familles, nos institutions civiles et religieuses, le monde du travail, le système pénitentiaire, l’éducation ».
Cette lutte pourrait-elle aller jusqu’à l’abolition de la peine de mort ? (source : CN
A).

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