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du 25 au 27 septembre 2014 (semaine 39)
 

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27 septembre 2014 - Synode
LE CARDINAL BAGNASCO COMMENTE LE SYNODE


“Il serait erroné de réduire le travail du synode - comme cela semble être induit par l’opinion publique - à la pratique sacramentelle des divorcés remariés“, commente le cardinal Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne.

A l’approche du Synode des évêques sur la famille et lors de la session d’automne du conseil épiscopal permanent. le cardinal a dressé le 22 septembre une liste plus ample des questions qui seront abordées par les pères synodaux du 5 au 19 octobre, mettant en garde contre “la mentalité du moment“.

Alors que certains cardinaux s’opposent publiquement sur la question de l’accès à la communion des personnes divorcées remariées, le cardinal Bagnasco a invité, en citant le pape François, à “dépasser la dictature de la pensée unique“. “Notre mission consiste à nous aider et d’aider à réagir à la culture des petites phrases émotives, des belles paroles, de la recherche du consensus, de l’intimidation“.

“ Les questions sérieuses ne s’affrontent pas avec des petites phrases ou des slogans qui attirent les applaudissements, ou en nous identifient à la mentalité du moment, mais elles doivent être affrontées avec l’effort de la réflexion, avec du temps et de la méthode“. Il a ainsi dénoncé “les préjugées idéologiques“ et mis en avant le “sensus fidei“, avant d’inviter à prendre la voie “de la Parole de Dieu et du magistère“.

L’archevêque de Gênes a aussi dressé la longue liste des problématiques du prochain synode: “l’éducation à un amour qui n’est pas une simple émotion, la conscience du sacrement de mariage et de sa grâce, la préparation au mariage comme chemin de foi, la conscience que l’amour du couple doit être défendu, nourri et guéri lorsqu’il est blessé, l’éducation difficile des enfants, l’harmonisation des temps de la famille et du travail, les situations de séparation et de divorce, les concubinages, …“

Au fil de sa longue intervention, le président de l’épiscopat italien a également énuméré les nombreuses questions qui préoccupent l’Eglise de la péninsule, comme le drame des migrants, le chômage, mais aussi “un fisc prédateur“ et “une bureaucratie asphyxiante“.

Il s’est également arrêté sur “la sombre séduction du fanatisme terroriste“, évoquant ensuite “le projet inacceptable d’effacer la présence chrétienne“. “L’intolérance religieuse qui met à mal le droit de professer sa propre foi, a encore soutenu le cardinal Bagnasco, est une honte terriblement actuelle“. (source : CEI)

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