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du 25 au 27 septembre 2014 (semaine 39)
 

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27 septembre 2014 -
LES RELIGIONS S'ENGAGENT SUR LE CLIMAT

Pour que les traditions religieuses puissent apporter leurs réflexions au débat international sur le climat, le COE, Conseil oecuménique des Églises, a organisé un sommet interreligieux à la veille du Sommet de l'ONU.

Le Sommet sur le climat organisé par Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, débutait le 23 septembre 2014 à New York. Elle rassemblait 120 chefs d'Etats et de gouvernements dont François Hollande et Barack Obama.

Les chrétiens, les juifs, les bouddhistes, les musulmans se rassemblaient dans le but de montrer que les conséquences sur les personnes et la nature touchent plus cruellement les plus pauvres et les plus vulnérables, autrement dit les moins pollueurs, dont les indigènes, les petits États insulaires et l'Afrique subsaharienne. C'est une injustice qui exige une solution équitable qui passe par la coopération entre les États, selon la déclaration du Sommet interreligieux.

Le texte relève que des événements atmosphériques graves exacerbent la faim, provoquent l'insécurité économique, entravent le développement et poussent les peuples à se déplacer. C'est la survie de l'humanité qui est en jeu. En tant que leaders religieux, les signataires s'engagent à stimuler les consciences et à encourager l'adoption de mesures d'urgence.

Parmi les trente signataires figure le cardinal John Onaiyekan, archevêque d'Abuja au Nigéria, le cardinal Oscar Rodrìguez Maradiaga, président de "Caritas internationalis" et le P. Michael Czerny, du Conseil pontifical "Justice et Paix".

A la suite de ce Sommet interreligieux,le 24 septembre, à New York, le Secrétaire d'Etat du Saint-Siège a pris la parole dans le cadre du Sommet des Nations-Unies

Face aux risques énormes et aux coûts socio-économiques que l'inertie fait courir à l'humanité face aux mutations climatiques, a déclaré le Cardinal Pietro Parolin, "c'est la prudence qui doit prévaloir. Pour bien délibérer les mesures à adopter, il faut disposer d'une solide analyse d'impact sur l'avenir.

... " Le Saint-Siège soutient tous les efforts de la communauté internationale en ce sens, convaincu de ce que la science aide à ne pas tomber dans des attitudes excessives ou erronées... Les États ont le devoir commun de protéger le climat de la planète par le biais de mesures de précaution, d'atténuation, de correction et de partage des technologies. Plus généralement, ils doivent collaborer dans la protection des conditions de vie de l'humanité, pour garantir aux générations à venir un environnement digne et sécurisé.

..." Traiter correctement de la question du réchauffement climatique implique un renforcement et un approfondissement du processus politique global. Mais aussi une conversion de tous, une révolution culturelle basée sur la redécouverte des valeurs fondamentales. Le Saint-Siège, qui veut aller dans cette direction, encourage la communauté internationale à suivre l'impératif moral d'une action fondée sur la solidarité, le bien commun et la dignité de la personne. (source : VIS et COE)


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