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du 25 au 27 septembre 2014 (semaine 39)
 

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27 septembre 2014 -
LE DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE EST POSSIBLE

Le Saint-Siège souhaite « un monde exempt d'armes de destruction massive ». Pour lui , ce n'est pas « irréaliste » si les gouvernements s'y emploient « énergiquement », sur la base « du respect des droits fondamentaux des personnes »

Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, participait à la 58ème Conférence générale de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne en Autriche, du 22 au 26 septembre. Il y a exprimé le soutien du Saint-Siège pour « toutes les activités de l'AIEA qui contribuent au développement humain authentique et qui favorisent la paix et la prospérité dans le monde entier ».

L'utilisation des techniques nucléaires et radiologiques peut en effet servir à de nombreux domaines de développement de l'être humain : Mgr Camilleri a cité « l'agriculture, la sécurité alimentaire, la qualité de la nutrition, la lutte contre les parasites, la gestion des ressources en eau, le contrôle de la pollution de l'environnement », la plus grande contribution du nucléaire se situant dans le domaine de la santé.

Il a identifié trois facteurs qui font de cet objectif « une urgence » : la prolifération des armes nucléaires ; la vulnérabilité des contrôles des réseaux nucléaires face à des cyber-attaques ou des erreurs humaines ; la possibilité que des armes nucléaires soient récupérées par des acteurs non étatiques, en particulier des groupes terroristes.

Devant « les conséquences catastrophiques et irréversibles de l'utilisation de ces armes » qui, « plus puissantes qu'en 1945 », sont « en mesure d'anéantir la race humaine tout entière », le Saint-Siège « soutient tous les efforts pour assurer la paix » : « la seule existence de ces armes est absurde et les arguments à l'appui de leur utilisation sont un affront à la dignité de toute vie humaine ».

Les principales tâches de l'AIEA sont désormais « le renforcement de la sécurité nucléaire, la traque des programmes nucléaires clandestins, le contrôle des matières nucléaires affectées à des fins pacifiques », a ajouté Mgr Camilleri. Le diplomate du Vatican a appelé en particulier les gouvernements « à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour établir une zone exempte d'armes nucléaires et d'armes de destruction massive dans le Moyen-Orient en particulier en raison de la situation politique en cette région».

Enfin, le Saint-Siège a salué la coopération "fructueuse" de l'AIEA avec d'autres organismes des Nations Unies telles l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation pour l'alimentation et la culture (FAO) : « en combinant les ressources de ces organisations, beaucoup de progrès ont été faits pour offrir des moyens de vivre à de nombreuses personnes, surtout dans les régions les plus pauvres du monde », comme en témoigne « l'efficacité de la technologie nucléaire et de la biotechnologie dans les secteurs agricoles ». (source : News.va)

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