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1 octobre 2014 - Soudan-Sud
POUR UNE PAIX IMMÉDIATE ET INCONDITIONNELLE

"On ne peut en aucune manière justifier moralement davantage d’assassinats". C'est ce affirment les évêques du Soudan du Sud dans un message où ils réitèrent qu’il n’y a "ni excuse ni condition" pour que le conflit civil ne cesse.

Leur message rappelle le drame qui débuta le 15 décembre 2013, avec la tentative de coup d’état dénoncée par le président Salva Kiir. Les évêques, tout en mettant en évidence les deux conflits civils conclus en 1972 et 2005, soulignent que cette affaire "a gangrené une culture de violence dans laquelle nous avons vécu pendant des décennies".

Un des paragraphes du message est dédié au "tribalisme", c’est-à-dire à l’opposition fréquente entre les communautés. Les évêques dénoncent "des meurtres selon l’ethnie, qui alimentent un cycle de peur, haine et vengeance"... "Notre politique est devenue ethnique, et les différentes communautés pensent qu’un groupe est privilégié, qu’un autre est pénalisé ou encore qu’un autre mériterait de gouverner".

Le message se réfère enfin aux négociations entre le gouvernement et les rebelles dirigées par l’ancien vice-président Riek Machar, négociations semées d’embûches et actuellement en cours dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.

"Nous sollicitons de la part chacune des parties en cause des négociations en toute bonne foi, et nous demandons que les exécutions cessent ; sachant que tous devront faire des concessions", écrivent les évêques. (source : Misna)

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