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du 9 au 11 octobre 2014 (semaine 41)
 

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11 octobre 2014 - Synode
LES RÉPONSES CONCRÈTES
DE LA DOCTRINE

Les évêques canadiens souhaitent que le chemin synodal débouche en 2015 sur des indications et des voies nouvelles pour manifester la miséricorde du Christ. aux conjoints en souffrance.

Ils souhaitent, souligne Mgr Durocher, président des évêques catholiques canadiens « aller vers la souffrance » réelle de nombreux couples, avec des réponses pastorales même si elles ne peuvent pas résoudre le fond de la crise qui est une « crise de la foi » et de la « transmission de la foi ».

Il ne s’agit pas croire guérir ainsi « tous les problèmes de la foi » et de l’Eglise catholique, mais de manifester une « attitude évangélique de miséricorde » et « montrer que l’Eglise est à l’écoute, va à la rencontre », pour que personne ne se sente « abandonné ».

Ce faisant, Mgr Durocher souligne : « Il faut des règles précises », mais les « solutions sont complexes à mettre en œuvre ». Accepter qu’il y ait des exceptions suppose aussi une « mise en place technique qui prendra du temps ». L’attitude du synode doit être à la fois ferme sur la doctrine catholique, mais « pragmatique ».

Une minorité exprime sa position en faveur du « non » toujours et partout à la communion de personnes divorcées remariées : « Le remède que vous proposez est pire que le mal que vous prétendez soigner », a dit un intervenant.

Une autre minorité prône un « oui » à des exceptions circonstanciées : « Nous ne sommes pas là pour arracher des mauvaises herbes mais pour semer ».

D’autres images sont employées : « Est-ce que l’on est pas en train de passer un chiffon pour enlever la poussière de la maison alors que dehors il y a une tempête de sable ? »

La majorité, sans dire « oui » ou « non » à l’accès à la communion eucharistique des divorcés remariés se montre ainsi favorable à une réflexion qui affronte les situations réelle des couples et des familles.

Beaucoup rappellent la nécessité de changer de langage, pour employer des expressions qui, tout en annonçant la beauté du mariage chrétien, évitent en même temps tout « langage blessant » qui ferait « peser un jugement » sur les personnes.

Beaucoup aussi manifestent la nécessité d’améliorer la pastorale « en amont » et en aval, éventuellement par un vrai « catéchuménat » du mariage.
(source : RVM)

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