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15 octobre 2014 - France
LES GRAND-PARENTS D'UNE PERSONNE HANDICAPÉE
Une Journée nationale pour les grands-parents d’une personne malade ou handicapée est proposée par L’Office chrétien des personnes handicapées (OCH) le 29 novembre à Paris.
Comme le précise Cécile Gandon, il suffit d’une « journée pour rencontrer d’autres grands-parents, partager et échanger sur son expérience en petits groupes, approfondir son rôle et sa place unique et bénéficier de conseils de professionnels (psychologues, juristes, prêtre…).
Le thème en est : “Un cœur à l’écoute”. En fait, les grands-parents d’un petit-enfant malade ou handicapé, sont très souvent dans la recherche de leur juste place : " comment être présents, sans être pesants, auprès de mes propres enfants ? Que faire lorsque l’on constate chez ses proches une grande souffrance, mais que l’on habite loin ou que la vieillesse nous rend nous-mêmes vulnérables, ou inquiets de l’avenir ?"
Le 28 septembre, le pape François a une nouvelle fois rendu hommage au rôle des grands-parents : " Les grands-parents ont une capacité à comprendre les situations les plus difficiles : une grande capacité ! Et lorsqu’ils prient pour ces situations, leur prière est forte, elle est puissante ! "
Anne-Claire, une grand-mère, retrace ainsi son cheminement : « Mes sentiments vis à vis de ma petite fille handicapée évoluent depuis quinze ans. Au début, je me posais beaucoup de questions sur le sens de sa vie, j’étais très révoltée par rapport à son handicap et j’avais du mal à me positionner dans ma relation avec elle. Petit à petit, j’ai appris à la connaître et à me simplifier, une certaine complicité s’est construite.
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Avec le temps je ressens souvent près d’elle une grande paix et une souffrance intérieure, comme si mon cœur pleurait tellement la vue de son corps m’est pénible. C’est peut-être cela la compassion ! » Et elle ajoute « J’ai été aussi très inquiète pour ma fille et mon gendre en voyant toute leur souffrance.
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Je passe beaucoup de temps à les écouter et nous en parlons beaucoup avec mon mari. Cela m’a beaucoup appris sur la pauvreté intérieure, le lâcher-prise, la confiance, la vie dans le présent, et l’acceptation de mes incapacités… ».
Le grand-père et la grand-mère peuvent « aider à la construction d’une société plus humaine, plus accueillante, plus inclusive, qui n’a pas besoin de mettre au rebut celui qui est faible dans le corps ou dans l’esprit» (source : OCH)
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