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22 octobre 2014 - USA
LES "ANCIENS" VIVENT COMME UNE EUTHANASIE CACHÉE

Durant une cérémonie en leur honneur, les Petites Sœurs des Pauvres ont repris le mot du Pape Jean-Paul II parlant de la marginalisation des anciens comme d’une « euthanasie cachée ».

Sœur Constance Veit, chargée de la communication aux Etats Unis de l’Ordre, recevait au nom de ses sœurs, à l’université franciscaine de Steubenville dans l’Ohio, la « médaille du poverello » en reconnaissance de l’œuvre accomplie par les Petites Sœurs.

Pour elle, les personnes âgées sont devenues les parias contemporains à un moment où leur nombre est en train d’augmenter : ils formeront en 2030 19% de la population des Etats Unis, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il serait bon d’instituer une espèce de pacte pour réunir les jeunes et les anciens.

Pour le président de l’Université, le Père Sean O. Sheridan, les Petites Sœurs « offrent aux vieux de toute race et religion une demeure où ils seront accueillis comme le Christ, acceptés comme un membre de la famille et accompagnés avec dignité jusqu’à ce que Dieu les appellent à Lui ».

La médaille du poverello (le petit pauvre), nommée d’après le surnom que portait Saint François d’Assise, est décernée à ceux qui ont montré force de caractère et charité chrétienne envers les pauvres qu’ils aiment et servent. Mère Teresa de Calcutta en fut une récipiendaire ainsi que l Père Benoît Groeschel, victime de l’Ebola, mort le 3 octobre dernier.

La Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres a été fondé par la Française Jeanne Jugan en 1839 pour s’occuper des plus pauvres parmi les pauvres. Elles ont plus de 200 maisons à travers le monde. (source : CNS)

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