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25 octobre 2014 -
ILS ONT LE MÊME POINT DE VUE

Pour le grand rabbin Haïm Korsia, en réponse à ces persécutions, « nous devons tous faire entendre notre voix », alors que l'imam de la grande mosquée de Bordeaux, qualifie d'« aberration » les violences commises au nom de l'islam.

« L'islam radical est certainement le plus grand fabricant au monde de haine des chrétiens. Cela étant, s'il venait à disparaître (...) les chrétiens ne seraient pas pour autant en sécurité ».

Si les djihadistes du groupe État islamique menacent les chrétiens d'Irak ou de Syrie, d'autres radicalités s'en prennent aux catholiques, protestants et orthodoxes ailleurs : les nationalistes hindouistes et bouddhistes en Inde ou au Sri Lanka, les régimes communistes de Chine ou de Corée du Nord.

Les conflits interethniques, comme en Centrafrique, font d'autres victimes, alors qu'en Amérique latine, des religieux sont tués quand ils dénoncent la corruption ou les trafics de drogue.

L'analyse de l'état des lieux, région par région, souligne par exemple que les chrétiens de Syrie paient aussi le fait que le régime de Bachar el-Assad les a longtemps protégés.

« Défendre les chrétiens lorsqu'ils sont menacés à cause de leur foi, ce n'est pas défendre une religion contre d'autres : c'est défendre, partout où elle est attaquée, notre commune liberté de croire ou de ne pas croire », ajoute le philosophe André Comte-Sponville, en assumant le rôle de « l'athée de service».

« Nous devons tous faire entendre notre voix », exhorte le grand rabbin Haïm Korsia, alors que l'imam de la grande mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qualifie d'« aberration » les violences commises au nom de l'islam. (source : AFP)

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