Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 6 au 8 novembre 2014 (semaine 45)
 

-
8 novembre 2014 - Burkina Faso
RENCONTRE DU CHEF MILITAIRE ET DES LEADERS RELIGIEUX

Les chefs des confessions religieuses du Burkina Faso ont appelé, le 4 novembre 2014, leurs concitoyens, à promouvoir l’entente, la tolérance, la cohésion sociale et la fraternité, lors d’une rencontre avec le nouveau Chef de l’Etat,.

Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, désigné président par consensus, pour remplacer Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par une révolte populaire, rencontrait les chefs coutumiers et religieux chez le Morro-Naba, la plus haute autorité coutumière et symbole de l’unité nationale du pays.

« Nous sommes unis et nous menons un dialogue interreligieux extraordinaire qui est un signe fort pour notre société dans le sens de la tolérance et du respect des différences», s’est réjoui le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou.

«Dans les mêmes familles du pays, a-t-il poursuivi, vous avez des protestants, des catholiques, des musulmans. C’est une richesse du Burkina Faso.» Pour le chef de l’Eglise catholique burkinabé, il s‘agit de chercher, ensemble, les solutions à la situation actuelle que vit le pays. Le cardinal a été conforté dans ses propos par le Pasteur Samuel Yaméogo, de la communauté protestante, et l’Imam El Hadj Sakandé Adama, de la communauté musulmane.

Par ailleurs à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire, tenue à Ouagadougou, les 3 et 4 novembre, les évêques catholiques du Burkina Faso ont appelé à la mise en place d’une transition consensuelle et rapide par un pouvoir civil, à l’abri de calculs politiciens. Ils demandent également que les principaux dirigeants des organes de cette transition soient exclus des futures compétitions électorales.

Lors des évènements qui ont abouti au renversement du régime du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, des vies humaines et des biens ont été brisés, détruits ou saccagés, déplorent les quinze évêques du Burkina. « Nous devons maintenant œuvrer à l’apaisement des cœurs, apporter la compassion et tous les soins nécessaires aux personnes blessées dans leur chair comme dans leur âme. (source
: Apic)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil