-
12 novembre 2014 -
EBOLA : LES CLINIQUES DE L’EGLISE SONT LES MIEUX ADAPTEES

Les responsables de Caritas Internationalis estiment que les hôpitaux gérés par l’Eglise catholique restent parmi les plus efficaces dans les pays affectés par le virus.

Les responsables de l’ONU en charge de la lutte contre le virus, notamment Tony Bradbury interviewé par la BBC la semaine dernière, estiment que leur action est largement affectée par la fermeture de la plupart des cliniques opérées par l’Etat, notamment au Liberia.

Mgr Robert Vitolli, consultant de Caritas pour les problèmes de santé, qui a participé au Vatican il y a quelques jours à une réunion de coordination des organismes en charge de la lutte contre le fléau en Afrique de l’Ouest, prône l’action des cliniques opérées par l’Eglise, car même si elles ont largement frappées par le virus, elles restent des bastions de la lutte. Au Liberia qui est le pays le plus frappé, 14 des 16 cliniques religieuses restent opérationnelles.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime entre 30 % et 70 % la part des institutions religieuses dans l’organisation de la santé en Afrique.

Pour les corps médical, ce qui est l plus important actuellement c’est de regagner la confiance de la population qui hésite à se rendre dans les centres de soin, à cause de l’enfermement que subissent les malades du virus.

Autre problème où les impératifs de santé clashes avec les coutumes : l’enterrement des morts. L’OMS avait ordonné que ces enterrements se fassent hors de la présence des familles, à cause des risques de contamination. Devant l’incompréhension de la population et après une intervention de Caritas, ces enterrements se font n la présence d’un petit nombre de gens, tenus néanmoins à distance. (source : CNA.)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil