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12 novembre 2014 - Autriche
FIN DU SOMMET OECUMENIQUE DE VIENNE

Pour fêter le 50ème anniversaire de sa fondation « Pro Oriente » avait réuni des sommités du dialogue œcuménique entre l’Eglise catholique romaine et les Eglises orientales.

C’est précisément pour promouvoir ce dialogue entre l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes et orientales qu’en 1964 l’Archevêque de Vienne d’alors, le cardinal Franz Koenig avait créé cette fondation qui a pu mettre sur pied en 1971 le « formulaire christologique de Vienne » qui a permis de mettre un terme à une séparation vieille de 1.500 ans entre les Eglises de tradition syrienne et l’Eglise catholique romaine.

Au cours de la cérémonie de clôture les principaux protagonistes du dialogue œcuménique se sont surtout intéressés à la situation actuelle au Moyen Orient et à ce que les Eglises pouvaient faire pour venir en aide à toutes les minorités confessionnelles persécutées.

Hôte du symposium qui a marqué cet anniversaire, le cardinal-archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn, en a appelé aux jeunes générations pour reprendre le flambeau et s’impliquer dans l’aide à porter à ceux qui sont soit persécutés chez eux, soit obligés de fuir.

Pour le cardinal Kurt Koch, responsable du dicastère pour l’Unité des chrétiens, il ne faut pas oublier ce qui a été accompli ces 50 dernières années et donner prise à l’actuel pessimisme devant la lenteur de ce qui est fait. Lui aussi en a appelé aux jeunes et notamment à de jeunes théologiens afin qu’on trouve de nouveaux chemin vers l’Unité.

Le Patriarche œcuménique, Bartholomeos Ier, a redit sa conviction qu’il n’y a pas d’alternative au dialogue et à la réconciliation sur l chemin de l’Unité. Il a rappelé qu’un des problèmes qui se posent aux Eglises orthodoxes orientales est la position du pape et des Eglises dites « uniates ». Néanmoins, il estime que l’urgence première est ce qui se passe au Moyen Orient et la nécessité que toutes les Eglises se mobilisent en faveur des minorités religieuses persécutées.

Enfin, le chef de l’Eglise copte, le Patriarche Tawadros II, a insisté sur le fait que le désir d’unité est d’importance capitale pour tous les chrétiens minoritaires au Moyen Orient. Dans ce domaine il a annoncé la création en Egypte d’un organe auquel toutes les Eglises chrétiennes sont affiliées. (source :KNA)

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