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du 16 au 19 novembre 2014 (semaine 47)
 

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19 novembre 2014 -
LA VIE HUMAINE EST TOUJOURS SACRÉE

C’est ce que le Pape François a soutenu avec force devant plusieurs milliers de médecins catholiques italiens, le 15 novembre au Vatican, assurant que les atteintes à la vie étaient “un péché contre Dieu créateur“.

L ’Association des médecins catholiques italiens était venue célébrer les 70 ans de sa fondation. Le Pape a d’abord reconnu que grâce aux “progrès scientifiques et techniques, les possibilités de guérison physique avaient considérablement augmenté“... “Les conquêtes de la science et de la médecine peuvent contribuer à l’amélioration de la vie humaine“, mais à condition de ne pas s’éloigner “des racines éthiques de ces disciplines“.

“ Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. La vie humaine est toujours sacrée, valide et inviolable, et comme telle elle doit être aimée, défendue et soignée“.

“ La pensée dominante propose parfois une ‘fausse compassion’, a ensuite dénoncé le pape, celle qui considère que c’est une aide à la femme de favoriser l’avortement, un acte de dignité de procurer l’euthanasie, une conquête scientifique de produire un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don, ou d’utiliser une vie humaine comme un cobaye de laboratoire pour en sauver probablement d’autres“.

“ On vit un temps d’expérimentation de la vie humaine, mais on l’expérimente mal“. “Fabriquer des enfants au lieu de les accueillir comme un don… on joue avec la vie, a-t-il insisté, c’est un péché contre Dieu créateur“.L’avortement “n’est pas un problème religieux, ni philosophique, c’est un problème scientifique“, a repris le pape en improvisant.

“ Il n’est pas licite de rejeter une vie humaine pour résoudre un problème“, a-t-il poursuivi. De la même façon, a estimé le pontife, l’euthanasie, même “l’euthanasie cachée“ dont sont victimes de “nombreuses personnes âgées“, est “un péché contre Dieu créateur“.

Convaincu que le monde connaît la “pensée de l’Eglise“ sur ce type de questions, il intervient rarement dans ce domaine. “Il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence“, expliquait-il ainsi durant l’été 2013 dans un entretien accordé aux revues jésuites, tout en tempérant: “Lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis“.

C’est ainsi à de très rares reprises que le pape François a jusque-là évoqué directement l’avortement ou l’euthanasie, préférant fustiger avec force “la culture du rejet“ dont sont victimes des enfants et des personnes âgées, ou encore “la culture de la mort“.

En janvier dernier, cependant, il avait assuré devant le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège que l’avortement lui faisait “horreur“. Deux mois plus tôt, dans son Exhortation apostolique "Evangelii Gaudium", il indiquait de façon très claire que l’Eglise n’entendait pas changer de position sur la défense de la vie, en particulier dans son opposition à l’avortement et à l’euthanasie. (source : .News.va)

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