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22 novembre 2014 - Jérusalem
DANS LA VILLE DES TROIS RELIGIONS

Le 19 novembre, le Pape a demandé aux Israéliens et aux Palestiniens de mettre fin de “la spirale de haine et de violence“ en Terre sainte au lendemain de l’attaque contre une synagogue de Jérusalem-Ouest qui a fait cinq morts.

Lors de l’audience générale il a une nouvelle fois déploré tous les “épisodes inacceptables de violence“ et demandé “des décisions courageuses“ afin de parvenir à la paix.

“ C’est avec préoccupation que je suis l’augmentation alarmante de la tension à Jérusalem et dans d’autres zones de la Terre Sainte, avec des épisodes inacceptables de violence qui n’épargnent même pas les lieux de culte “.

« À Jérusalem, la responsabilité des Églises est plus grande que partout ailleurs. Nous devons prouver que nous sommes capables de sanctifier Jérusalem par la paix dans ses murs et de l’ouvrir ainsi à tous les peuples », déclarait il y a quelques mois le cardinal Etchegaray.

Durant sa visite à Jérusalem, le Pape eut un geste éclatant : la chaleureuse accolade devant le Mur occidental entre lui et ses deux amis l’accompagnant dans ce pèlerinage, le rabbin Abraham Skorka et le professeur musulman Omar Abboud.

Sur le fond, le Saint-Siège refuse que la ville ne devienne l’exclusive de l’une ou l’autre des trois religions. Il veut au contraire qu’elle soit un carrefour où ces religions coexistent.

Interrogé sur le statut de Jérusalem dans le vol retour de Terre sainte, le 26 mai 2014, le pape François confirma cette vision : « Ce sera la ville de la paix des trois religions. » « Que Jérusalem soit protégée comme capitale des trois religions, comme référence, comme une ville de la paix », insista-t-il alors, plaidant pour que le statut de la cité fasse l’objet de « négociations avec honnêteté, fraternité et confiance mutuelle ». (source : News.va)

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