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26 novembre 2014 - France
POURQUOI CE REGARD PESSIMISTE

Le fossé se creuse entre l'évêque de Luçon et une partie de ses fidèles qui dénoncent un retour en arrière et le recours à des pratiques religieuses qui datent d'avant le concile Vatican II, au point que le quotidien "Ouest-France" y fait écho.

Pour certains fidèles, l'évêque actuel serait en rupture avec le concile Vatican II et peu en phase avec l'esprit du Pape François. S'ils ne demandent pas ouvertement son départ, ils alertent toutes les autorités sur le malaise qui est le leur.

Une centaine d'entre eux avaient convié la presse, dans une église de La Roche-sur-Yon, pour dénoncer le « retour en arrière » de l'Église vendéenne. « On ne se reconnaît pas dans cette Église », témoignent certains. « Des pratiques qu'on pensait disparues depuis le concile Vatican II refont surface ».

Femmes éloignées de l'autel, génuflexion avant de recevoir la communion sur la langue, laïcs marginalisés ou encore messes en latin selon le rite de Saint Pie V seraient quelques-unes de ces pratiques qui traduisent ce retour en arrière ou dans une tradition reconnus par Rome.

Ces catholiques viennent d'écrire à toutes les autorités religieuses concernées, du nonce apostolique au président de la Conférence des évêques en passant par le pape François, pour tenter de trouver une issue. Ils attendent.

Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, a pensé donner sa démission au Pape, tellement le gouvernement de son diocèse s’avère ardu. Ancien curé de St François-Xavier, dans le VIIe arrondissement parisien, il n’était déjà pas habitué au milieu rural. Mais en plus, une partie du clergé et des fidèles s'opposent entre eux, certains lui reprochant même d'avoir effectué l'an passé des ordinations à la Fraternité Saint-Pierre, pourtant reconnue par le Siège Apostolique et ce, au séminaire de Wigratzbad en Allemagne. Des prêtres le lui ont beaucoup reproché. Alors depuis cet évènement..... (source : FR-expert)

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