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3 décembre 2014 -Terre Sainte
REJET DU TRACÉ DU MUR PRÉVU PAR ISRAËL

Les religieuses salésiennes de la vallée de Crémisan, près de Jérusalem, ont rejeté les propositions israéliennes concernant des alternatives au tracé du mur de séparation qui doit être construit sur leurs terres.

La Société Saint-Yves, organisation catholique active dans le domaine des droits fondamentaux, représente les Sœurs salésiennes dans le conflit juridique qui l'oppose au ministère israélien de la Défense. La Société a diffusé le 1er décembre 2014 les résultats d’une nouvelle audience ayant eu lieu la veille devant la Cour suprême de Justice israélienne à propos de l’affaire de Crémisan.

La controverse concerne le tracé du mur de séparation que les autorités israéliennes veulent faire passer dans la vallée, sur les terrains de 58 familles palestiniennes de Beit Jala et de deux communautés religieuses salésiennes.

L’audience avait été convoquée pour connaître les argumentaires des parties en cause. La Société Saint Yves a exprimé son refus absolu des solutions proposées par Israël et a demandé au ministère de la Défense d’en faire de nouvelles qui laisseraient du côté palestinien du mur tant le couvent que le monastère salésiens.

Le Conseil de paix et de sécurité, organisme qui œuvre avec le statut d’'amicus Curiae' (organe neutre à fonction consultative) devant la Cour suprême israélienne, a souligné que les alternatives proposées par le ministère étaient discutables, y compris du point de vue de la sécurité d’Israël.

Le maire de Beit Jala, Nael Salman, a souligné les graves préjudices que les solutions proposées causeraient à la communauté palestinienne locale. Vera Baboun, maire de Bethléem, a ajouté que de telles alternatives rendaient impossible la subsistance de dizaines de familles paysannes de Cremisan, en majorité chrétiennes, et provoqueraient, à terme, leur inévitable départ de Terre Sainte. (source : Fides)

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