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6 décembre 2014 -
LES DIRIGEANTS RELIGIEUX S'ENGAGENT CONTRE L'ESCLAVAGE MODERNE

A l’occasion de la Journée mondiale pour l’abolition de l’esclavage, le 2 décembre, des chefs religieux de confessions différentes réunis au Vatican ont signé une déclaration commune contre l’esclavage moderne.

Par cette déclaration,
le Pape, des représentants d’autres confessions chrétiennes, des dirigeants juifs, musulmans, bouddhistes et hindous lancent le défi d’abolir les formes contemporaines d’esclavage d’ici à 2020.

Sous l'impusion du Pape François, l’interreligieux devient une action concrète conjointe. L’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, est venu en personne, et le patriarche de Constantinople, Bartholomeos Ier, y a souscrit par message vidéo. Au total, seize signataires.

Assistant toute la matinée à cette rencontre, le pape François a déploré que la situation de l’esclavage moderne « s’aggrave malheureusement chaque jour » et qu’elle soit présente « partout, dans le monde entier, à grande échelle, y compris dans le tourisme », en citant certains maux comme la prostitution ou le travail des enfants.

Le chef de l’Église catholique a appelé les chefs religieux, les hommes de foi, les dirigeants, les gouvernements, les entreprises et les hommes et femmes de bonne volonté à « travailler ensemble pour éradiquer le terrible fléau de l’esclavage moderne sous toutes ses formes » et à « apporter leur soutien indéfectible » en la matière.

La déclaration signée ce 2 décembre s’inscrit ainsi à la suite de premiers travaux tenus sur cette question en novembre 2013 aux académies et à la mise sur pied en mars dernier du « Global Freedom Network » (GFN), association financée par le milliardaire anglican australien, Andrew Forrest, présent hier aux côtés du Pape.

L’objectif, repris dans le texte hier, vise à éradiquer les formes contemporaines d’esclavage – prostitution, travail forcé, trafic d’organes en particulier – d’ici à 2020. Selon les données du GFN, près de 36 millions de personnes sont actuellement victimes de ce fléau.

La date choisie coïncide avec l’anniversaire de l’adoption, aux Nations unies, le 2 décembre 1949, de la « Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui », et le 2 décembre est depuis Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. (source
: News.va)

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