Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 3 au 6 décembre (semaine 49)
 

-
6 décembre 2014 - France
OUVERTURE D'UN MUSÉE D'HISTOIRE RELIGIEUSE

En gestation depuis plus de dix ans, l’Espace culturel du christianisme à Lyon ouvre ses portes aujourd’hui. Complété par un parcours présentant à grands traits l’histoire du christianisme, il est destiné à un très large public.

Les collectivités locales ont largement contribué au financement de ce mémorial dédié aux premiers martyrs lyonnais. Selon la tradition, c’est là, sous la colline de Fourvière, que saint Pothin fut emprisonné, accompagné de ses coreligionnaires, à la suite d’une émeute urbaine contre les chrétiens, en l’an 177. La plupart furent décapités ou jetés aux lions. Les plus faibles, dont le premier évêque de Lyon, très âgé, moururent des suites des tortures infligées.

Depuis la découverte au XVIIe siècle de cette cavité enfouie sous le couvent des Visitandines, l’on vient en pèlerinage visiter le « cachot de saint Pothin ». « Bon an mal an, trois mille personnes en faisaient la demande » , rapporte le P. Emmanuel Payen. Le fondateur de RCF était recteur de la basilique de Fourvière lorsqu’il a appris la fermeture de l’hôpital de l’Antiquaille, aménagé dans l’ancien couvent. « S’est alors posée la question de la sauvegarde de ce patrimoine » , poursuit-il. Notamment des belles mosaïques ornant depuis le XIXe siècle les murs d’une salle adjacente au cachot primitif.

Lorsque l’Espace culturel du christianisme à Lyon (Eccly) est créé, les Hospices civils de Lyon introduisent, en 2008, une clause dans le contrat de vente confiant la gestion patrimoniale des lieux à cette association parrainée par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Très vite, l’Eccly sollicite les collectivités locales, avec un ambitieux projet : la création d’un centre d’interprétation sur les premiers temps du christianisme à Lyon.

La mise en valeur du cachot de saint Pothin complète d’ailleurs un parcours cohérent sur la très touristique colline de Fourvière. « Entre le musée gallo-romain, le théâtre antique, la maison de Pauline Jaricot et la basilique, fréquentée par près de 2,5 millions de personnes chaque année, nous disposons d’un ensemble patrimonial à Fourvière témoignant de l’histoire du christianisme à Lyon » , souligne Georges Képénékian, adjoint au maire de Lyon chargé des affaires culturelles. L’Eccly est d’ailleurs en discussion avec l’office du tourisme pour la mise en avant de ce nouvel espace muséal.« Une enquête du rectorat de Lyon, relève Monique Guinamard, membre du conseil scientifique de l’Eccly, a mis en avant qu’en classe de sixième, 76 % des élèves n’avaient pas traité la naissance du christianisme, placée en fin de programme. » (source
: FPIC)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil