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du 6 au 10 décembre 2014 (semaine 50)
 

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10 décembre 2014 -
LE DÉCÈS DE LA REINE FABIOLA

Le Pape a transmis le 6 décembre un télégramme de condoléances au roi Philippe, suite au décès de l’ancienne reine des Belges. La reine Fabiola, proche du renouveau charismatique, fut une “fidèle servante“ du Seigneur, a écrit le Pape.

La reine Fabiola avait marqué les esprits du monde entier en assistant aux obsèques de son époux, le roi Baudouin, en 1993, tout de blanc vêtue, signe d’espoir et de résurrection.

Le décès de la reine Fabiola a également provoqué le report de la visite au Vatican du roi des Belges, Philippe, le neveu de la défunte, prévue le 12 décembre, le jour-même des funérailles nationales de l'ancienne reine.« La Belgique perd une grande Reine, une Reine d’amour, une Reine blanche, une Reine de cœur », écrivait le quotidien francophone; la "Libre Belgique".

« La reine passion », titrait Le Soir, avec une photo du couple souriant. « Avec le décès de Fabiola, c’est l’ère Baudouin qui s’éteint », souligne le quotidien, un règne marqué par la transformation de la Belgique d’un État unitaire en un pays fédéral.

La grande souffrance du couple royal, resté très complice au cours des années, fut de ne jamais avoir eu d’enfants. Fabiola avait perdu cinq bébés avant leur naissance. Elle mit ensuite toute son énergie au service de son action philanthropique en faveur des déshérités.

Née Dona Fabiola de Mora y Aragon, le 11 juin 1928 à Madrid, dans une famille de la noblesse espagnole, elle avait épousé Baudouin de Saxe-Cobourg et Gotha, – nom changé en 1920 en « de Belgique », en raison de son caractère germanique trop marqué –, en décembre 1960, devenant à 32 ans la cinquième reine des Belges. Auparavant, elle avait fait des études d’infirmière et avait travaillé dans un hôpital à Madrid.

Cette femme à la personnalité enjouée, « folle de musique et folle de danse », avait rendu le sourire à Baudouin, surnommé le « roi triste » depuis son accession au trône en 1951 dans des conditions difficiles après l’abdication de son père Léopold III. Elle avait aussi un solide sens de l’humour. En 2009, lors de la fête nationale, elle avait exhibé une pomme verte, défiant l’auteur d’une lettre anonyme la menaçant de l’assassiner avec une arbalète. (source : AFP)

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