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20 décembre 2014 - Cuba
DEMEURE UNE MÉFIANCE RÉCIPROQUE

« Pour l’instant, la méfiance réciproque entre l’Église locale et le pouvoir va demeurer. fait remarquer un prêtre misionnaire de puis de décennies. "La reprise des relations entre Cuba et les États-Unis est certes un événement important."

" Le fait de pouvoir s’asseoir à la même table est un premier pas. Cela sera l’occasion de repenser les relations entre les deux pays, et peut-être aussi l’embargo, dont les Cubains souffrent beaucoup."

" Dans l’immédiat, je ne pense pas que cela changera grand-chose pour l’Église, ni pour nous, sur le terrain. Ce que nous pourrions attendre aujourd’hui est d’avoir plus de liberté en termes de communication et d’éducation. Mais en l’occurrence, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Ici, l’Église est à la fois sous contrôle et reconnue par les autorités, bien identifiée dans la société civile.

" Mais pour l’instant, la méfiance réciproque entre l’Église locale et le pouvoir va demeurer, " fait remarquer ce prêtre qui souhaite conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité.

" Sur le plan international, les interlocuteurs cubains ont toujours conçu l’Église comme une médiatrice, " ajoute-t-il. " De ce point de vue, son rôle politique est renforcé. Depuis la visite de Jean-Paul II à Cuba, en 1998, l’Église est vraiment vue comme une autorité morale et politique indépendante. » (source : La Croix)

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