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20 décembre 2014 - Allemagne
IL FAUT PLUS DE CLARTE DANS LA COMPTABILITE DES EVECHES

Thomas Schüller, un expert-comptable spécialiste de l’Eglise, trouve qu’on est encore loin d’une réelle transparence dans les finances de la plupart des diocèses allemands.

En particulier, écrit-il dans l’édition de janvier de la publication « Herder Korrespondenz », il existe toujours une certaine opacité dans la gestion des fonds non utilisés provenant de l’impôt de l’Eglise.

S’il est normal qu’on puisse les utiliser pour des écoles, la conservation des bâtiments, ce qui pose question, c’est de savoir qui décide de l’utilisation de ces fonds. Un exemple, cité par Thomas Schüller est celui des organismes de pensions propres à l’Eglise. Il est question de 16 milliards d’Euros, mais rien n’est moins sûr.

D’où la nécessité pour les organes de surveillance de devenir plus compétents, d’opérer une stricte distinction entre les fonctions. Il n’est pas bon, par exemple, qu’un contrôleur financier soit membre du chapitre de la cathédrale, ce qui revient à dire que les responsables des moyens d’un diocèse se contrôlent eux-mêmes.

Il faut, écrit-il encore, continuer à mettre en pratique ce que le scandale financier du diocèse de Limburg a révélé et prendre modèle, par exemple, sur la transparence financière des organismes de charité chrétiens qui pratiquent la transparence la plus grande quand il s’agit de l’utilisation des dons reçus.

Thomas Schüller connaît bien Limburg, puisqu’il y fut de 1993 à 2009 le responsable de la cellule de droit d’Eglise. (source : KNA)

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