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du 15 au 18 avril 2015 (semaine 16)
 


- 18 avril
2015 -Canada
ELLE RENAÎT APRÈS AVOIR FRÔLÉ LA DÉMOLITION

Il y a encore cinq ans, on parlait de démolir la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Moncton. Les réparations majeures et la baisse de la pratique religieuse pesaient de plus en plus lourd sur les paroissiens.

C’était sans compter l’apport des amoureux d’histoire et d’architecture qui ont rappelé aux Acadiens – pratiquants ou non – que, malgré la baisse de la pratique religieuse, l’édifice représente plus qu’un lieu de culte. C’est une pièce maîtresse de l’identité acadienne.

Et grâce à cette campagne identitaire, la vie de la cathédrale connaît un renouveau et une progression des fidèles qui viennent aux diverses liturgies.

Marie-Linda Lord était vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales de l’Université de Moncton, et présidente de la campagne de financement qui servit à sauver l’édifice. Il y a cinq ans, elle était titulaire de la Chaire de recherche en étude acadienne. « Ça va faire à peu près cinq ans que je suis engagé dans des projets touchant à la cathédrale », indique-t-elle.

D’abord, ce sont les boites d’archives du père Maurice Léger, mort en vacances en Équateur, qui sont alors confiées à l’historien autodidacte Robert Pichette.culte." (source :

On en a fait un livre extraordinaire, un livre d’art, avec des centaines et des centaines de photos », raconte-t-elle avec passion. « J’ai eu des photographes qui sont allés dans la cathédrale et je voulais tout, tout, tout montrer. Parce qu’au même moment, coïncidait le début de ce discours que la cathédrale avait besoin de travaux et que ça allait couter très cher. »

« L’archevêque de l’époque disait : « Nous n’avons pas les moyens ». Donc, il y eût même le mot démolition qui est apparu dans le discours », explique-t-elle. « Et là, moi j’me suis dit : il est impossible de penser qu’on va démolir ce joyau artistique et patrimonial . Grâce à ce livre, les gens ont compris l’histoire de celle-ci, ce qu’elle représente, sa valeur, et c’est là que tout a changé. »

Et ce n'était pas que la sauvegarde du patrimoine et de l’histoire acadienne. « Mgr Melanson qui en a été le bâtisseur en 1930 voulait que la cathédrale soit un lieu de vie communautaire, ses écrits sont très clairs là-dessus.

" On a sauvé un lieu du patrimoine et on a sauvé un lieu de culte." (source
: RVM)

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