- 23" avril 2015 - Cameroun
LES ÉVÊQUES ÉTUDIENT LE THÈME DE LA FAMILLE POUR LE SYNODE
Réunis jusqu'à samedi 18 avril à Yaoundé, les évêques de la Conférence épiscopale (CENC) ont planché sur le thème de la famille dans le contexte camerounais, à l'occasion de leur 40ème assemblée plénière.
Par ces travaux, ils voulaient se donner des arguments forts pour défendre la contribution du pays au prochain synode, ayant conscience que le synode n'est pas un "pseudo-concile".
Mgr Samuel Kléda, archevêque de Douala et président de la CENC, a indiqué qu’il ne s’agissait pas de débattre des concepts doctrinaux, mais plutôt de voir comment annoncer de manière efficace l’Evangile de la famille et de déterminer les voies d’accompagnement de ces cellules, "à l’heure où elles sont en proie à de nombreux bouleversements et menaces", rapporte le quotidien "Cameroon tribune".
Selon lui, les familles au Cameroun font face à de nombreuses difficultés. "C'est pour cela que nous prions pour elles (…) Nous avons encore le sens du mariage, de la famille. Nous devons donc illuminer toutes ces valeurs par l'Evangile pour que la famille réponde à sa vocation".
Au ministre de la Promotion de la femme et de la famille, Marie-Thérèse Abéna Ondoa, qui représentait l’Etat à l’ouverture de la rencontre, il a déclaré que l’Eglise catholique tendait la main au gouvernement "dans l'accompagnement de cette structure en raison du rôle qu'elle joue dans l'éducation et l'encadrement des citoyens. L'avenir de l'Etat et de l'Eglise en dépend".
Quant à Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, il a souligné l’importance de la famille, qui est "une cellule constante", estimant qu’il ne faut pas attendre des crises pour y réfléchir ou pour la renforcer. "Nous devons protéger cette unité. L'Evangile conforte cette vision familiale, fondée sur le mariage, la fécondité et la sacralité de l'enfant et de la vie".
Pour Mgr Bruno Ateba Edo, évêque de Maroua-Mokolo, "la famille occupe une place très importante dans notre société. C'est le socle de l'unité."
Également, la CENC a été attentive à la situation dans la partie septentrionale du Cameroun, où les populations civiles vivent une situation difficile, victimes des exactions de la secte islamiste Boko Haram. Et pour ceux et celles qui ont perdu les repères de leurs familles, la "Caritas" essaie de les regrouper et de reconstruire les foyers touchés par cette situation. (source : Apic)
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