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du 23 au 25 avril 2015 (semaine 17)
 


- 25 avril
2015
AGISSEZ POUR ÉVITER D'AUTRES TRAGÉDIES

Devant les lenteurs des décisions européennes, le Pape François presse les dirigeants mondiaux d’agir et il demande à l’Europe « un engagement plus large ».

Dimanche, lors du "Regina Coeli" dominical, d’une voix lente, émue, comme s’il devait réprimer des larmes, il avait décrit, « les tragédieS de la Méditerranée » et « la douleur » qu’il en ressent.

Serrant ensuite le poing comme pour marteler son propos, il avait adressé « un appel pressant à la communauté internationale d’agir de manière décisive et rapidement afin de prévenir que de telles tragédies ne se reproduisent ». « Ce sont des hommes et des femmes comme nous », a-t-il plaidé, quittant son texte, avant d’inviter la foule place Saint-Pierre à un temps de prière, en silence.

Conscient en particulier que les routes migratoires sont aux prises avec le crime organisé, le Pape François accompagne sa sensibilisation pour l’accueil « de nos frères qui cherchent une vie meilleure », d’une lutte contre le trafic des personnes.

Le Pape avait appelé le samedi 18 avril à un sursaut de la solidarité européenne et internationale avec les migrants qui affluent, dans des conditions épouvantables, vers les côtes italiennes.

À la suite d’une première session sur le sujet des migrations, en novembre 2013 à une nouvelle session de l’Académie pontificale des sciences sociales,dirigée par un proche compatriote du Pape, Mgr Sanchez Sorondo, réunit une trentaine d’experts internationaux actuellement au Vatican.

Ces experts réunis par le Saint-Siège souhaitent pénaliser la clientèle de ces trafics afin de faire chuter la demande. « Le client fait comme s’il ne savait pas ou ne voulait pas savoir », déplore Myria Vassiliadou, coordonnatrice à la Commission européenne de la lutte contre le trafic des personnes, venue au Vatican.

« Nous devrions chercher les moyens les plus adaptés pour pénaliser ceux qui sont complices de ce marché inhumain », leur a demandé le pape François.

Leur but : faire inscrire l’éradication, ou du moins la réduction, de ce trafic mondial parmi les 17 objectifs pour le développement durable (ODD), que les dirigeants du monde doivent adopter en septembre prochain aux Nations unies, à New York. Ceci pérenniserait un engagement de la communauté internationale pour cette cause.

La visite au Vatican du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le 28 avril prochain, devrait servir de moment décisif à ce travail de persuasion. (source
: News.va)

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